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 « On ne peut se fier à un quelqu'un si l'on ne connaît pas la maison qu'il habite. » (Azalée Chêne, Saniya Carson & Alphonse Feldmann)

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Alphonse Feldmann
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Alphonse Feldmann


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Date d'inscription : 30/06/2014

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MessageSujet: « On ne peut se fier à un quelqu'un si l'on ne connaît pas la maison qu'il habite. » (Azalée Chêne, Saniya Carson & Alphonse Feldmann)   « On ne peut se fier à un quelqu'un si l'on ne connaît pas la maison qu'il habite. » (Azalée Chêne, Saniya Carson & Alphonse Feldmann) EmptyDim 28 Sep - 17:27

Al marqua un moment d'hésitation avant de monter à bord de la camionnette de Saniya. Avec sa chance actuelle, elle allait bien tomber en panne au milieu de la route. Ou pire, vu l'état dans lequel elle se trouvait. Et l'intérieur n'était pas plus reluisant. Des miettes de pain, de fromage, et même de salade tapissaient le parterre et les sièges rapiécés. Sans parler de l'odeur... Un fumet original de cigarette, de bière et un autre parfum âcre qui montait à la tête qu'Al identifia comme des joints ou autres réjouissances du même genre. Charmant. Al fronça le nez en grimpant sur le siège côté portière. Le trajet promettait d'être long. Il soupira... et le regretta aussitôt. Note personnelle : ne plus jamais respirer un peu trop fort dans cette voiture, question de vie ou de mort de tes sinus.
Après une dizaine de minutes de route, ils débouchèrent dans une ruelle sombre (à croire que la ville ne comptait que des ruelles sombres) et Saniya leur indiqua son chez elle.

- Bienvenue chez moi.

Al tourna la tête vers le hangar sans comprendre. Elle vivait vraiment là-dedans ? Même un clochard n'en voudrait pas ! Cependant, il n'eût pas le temps de lui poser de questions, car Saniya s'engouffrait à l'intérieur. Ils furent bien obligés de la suivre.
La pièce était très spacieuse, et pourrait même être lumineuse si les grandes fenêtre situées au ras du plafond n'étaient pas si poussiéreuses et pleines de toiles d'araignées. Il n'y avait presque pas de meubles, juste un vieux canapé troué et affaissé, une table, une chaise en plastique bleu et un petit placard carré qui devait être blanc dans une vie antérieure, ainsi qu'une cuisine rudimentaire composé d'un micro-onde des années cinquante et d'un évier. Et c'était tout. On pouvait apercevoir une petite porte, sûrement la salle de bain (Al ne voulait même pas imaginer à quoi ressemblait la douche ou les toilettes vu l'état du reste du loft).

- Et moi qui me plaignait de ne pas avoir de chambre individuelle... souffla-t-il, impressionné par... ben, le vide.

En fait, c'était tellement vide que sa voix résonnait. C'était possible de souffrir de claustrophobie inversée ? Genre c'est tellement grand que t'as peur de te perdre ? Sûrement. Et Al sentait qu'il commençait à le devenir...

- L'avantage, c'est que tu dois pas avoir de problème d'odeur de renfermé !
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Saniya Carson

Saniya Carson


Messages : 15
Date d'inscription : 08/09/2014

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MessageSujet: Re: « On ne peut se fier à un quelqu'un si l'on ne connaît pas la maison qu'il habite. » (Azalée Chêne, Saniya Carson & Alphonse Feldmann)   « On ne peut se fier à un quelqu'un si l'on ne connaît pas la maison qu'il habite. » (Azalée Chêne, Saniya Carson & Alphonse Feldmann) EmptyDim 28 Sep - 19:34

Saniya jeta ses clefs sur la petite table et se dirigea d'un pas furtif vers le réfrigérateur, pour se prendre une bière, en ignorant les petits commentaires d'Alphonse sur sa médiocre demeure. C'est vrai qu'à première vue, elle ne donnait absolument pas du tout envie d'y vivre. Trop grande pour si peu de meuble. Trop vieille. Trop poussiéreuse. Trop pas accueillante et on en passe. Seulement, la jeune fille n'avait pas eu d'autre choix que de trouver refuge ici et les autres pièces, en dehors du séjour qui servait aussi de chambre et cuisine, ainsi que la la salle de bain, ne pouvait être habité ou même meublé car en cas de pluie, elle devenait vite inondable. D'énormes trous dominaient le plafond et la réparation serait bien trop coûteuse. De plus, elle se trouvait ici clandestinement et elle refusait de se faire aider par les services sociaux. Elle aimait trop sa liberté pour ça. En revanche, si elle pouvait avoir un arbre à sous comme dans les sims ou même une tempête de billet ou quelques choses de plus réaliste comme gagner au loto, elle n'allait pas cracher dessus, loin de là.

- Si tu veux bien me payer un palace, je quitterais mon trou à rat avec plaisir !

Elle but une gorgée de sa bouteille de bière et fixa les deux amoureux. Elle proposa à Alphonse de se servir à boire si jamais il avait soif, et accompagna Azalée dans la salle de bain, prenant soin de mettre à sa disposition des serviettes propres et pas usées ainsi que des vêtements de rechange qui ne sentait ni la cigarette ni l'alcool. Ça se faisait rare dans sa garde-robe, c'était donc un gros coup de chance. Elle lui expliqua comment fonctionnait l'eau chaude, l'eau froide et comment faire pour régler la pression de l'eau, puisque même la douche était une antiquité et lui mit le chauffage.
Elle laissa la jeune fille seule et rejoignit le jeune homme dans le salon/chambre/cuisine et s'assit sur le canapé, entre les ressorts.

- Tu comptes rester debout ou tu vas venir t’asseoir ? Tu ne paieras pas plus cher et tu gagneras de l'énergie. Chouette non ?

Elle lui adressa un petit sourire ironique et une fois qu'il fut assis à côté, elle se tourna dans sa direction, installée de profil sur le canapé. Comment allait-elle pouvoir aborder le sujet ? C'est vrai, quoi. Ce n'est pas quelque chose qui se dit facilement et encore moins à un gars qu'on connait seulement depuis une heure à peine. Il soupira et se noua les cheveux en chignon à l'aide d'un crayon de papier mordillé, qui lui servait d'habitude à faire ses Sodoku, qui traînait sur sa table de chevet.

- On va faire un truc. Je réponds à toutes tes questions, car je suis sûre que tu en as des tonnes. Et en échange de mes réponses les plus sincères, je te propose un truc. Et ce n'est pas un piège, crois-moi. Alors voilà. Je lève tous tes questionnements et en retour, je t'aide à te former des muscles. J'ai besoin de m'entraîner et de m'aérer l'esprit et toi, et ne nie pas, tu as besoin de sport et entre nous, tu te sentiras bien mieux quand tu penseras que tu seras capable de défendre ta petite copine. Ça marche ?
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Alphonse Feldmann
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Alphonse Feldmann


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MessageSujet: Re: « On ne peut se fier à un quelqu'un si l'on ne connaît pas la maison qu'il habite. » (Azalée Chêne, Saniya Carson & Alphonse Feldmann)   « On ne peut se fier à un quelqu'un si l'on ne connaît pas la maison qu'il habite. » (Azalée Chêne, Saniya Carson & Alphonse Feldmann) EmptyVen 3 Oct - 21:05

Tandis que Saniya s'absentait un moment pour aller expliquer le fonctionnement de la douche et du reste, Al se dirigea vers le mini-frigo. Il n'aurait pas dit non à un grand verre d'eau pétillante bien fraîche, là, tout de suite. Il ouvrit la porte et gémit en contemplant les deux packs de bières et les cinq canettes de soda (bien caféinées comme il fallait) alignées sur l'étagère. Génial. Al referma le réfrigirateur sans autre forme de procès et se mis à déambuler dans la grande pièce, mains dans les poches. Au moins, il put constater que la grande pièce était relativement isolée des courants d'air et des bruits extérieurs. C'était déjà ça.
Saniya reparut quelques minutes plus tard et prit place sur son vieux canapé.

- Tu comptes rester debout ou tu vas venir t’asseoir ? Tu ne paieras pas plus cher et tu gagneras de l'énergie. Chouette nn ?

Alphonse leva les yeux au ciel et remballa la réplique sarcastique qui lui brûlait les lèvres et obtempéra. Il se plia en quatre pour s'asseoir sur la chaise en plastique bleue. Celle-ci grinça dans un son de fin du monde lorsqu'Al tenta de trouver une position confortable pour ses jambes, trop longues par rapport à la taille de la chaise. Vous pouvez imaginer un rugbyman en train de se balancer sur un cheval à bascule pour enfant ? C'est à peu près à quoi Al pensait ressembler. La dignité.
Heureusement, Saniya reprit la parole et il ne bougea plus d'un millimètre (il aurait l'air malin si la chaise se fracassait sous lui...).
Quand elle eût finit, le jeune homme la dévisagea quelques secondes avant de répondre.

- Ça se voit tant que ça ? Que je suis aussi sportif qu'un ours en peluche, j'veux dire. C'est si dramatique ?

Al soupira profondément et se frotta la nuque de la main. Saniya n'avait pas tort sur un point : il ne se sentait pas du tout capable de tenir tête à un type de la trempe d'un des zouaves qu'ils venaient de quitter. Et ne pas pouvoir protéger Azalée le rendait malade. Alors s'il existait un moyen de changer ça, aussi frustrant, épuisant, abominable soit-il (et il exagère à peine), alors il se devait de le faire. Pour Azalée. Et soit-dit-en-passant, il avait une bonne dizaine de questions à poser à Saniya. C'était tout bénef' pour lui finalement. Enfin presque.

- Ok ok, ça marche. J'accepte le deal, lâcha-t-il finalement. Mais je te préviens, tu vas morfler, j'ai zéro endurance et encore moins de précision.

Al se pencha en avant, coudes sur les genoux, et grimaça lorsque la chaise menaça de se faire la malle. Le comble pour une chaise... Rhm, bref.

- Bon alors, à mon tours de jouer ! Comment se fait-ce que tu connaisses les deux types de toute à l'heure ? Et pourquoi ne pas prévenir la police ? Même si je n'ai jamais vraiment eu confiance dans leur capacité d'investigation, ça aurait pu être utile, non ?
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Saniya Carson

Saniya Carson


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Date d'inscription : 08/09/2014

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MessageSujet: Re: « On ne peut se fier à un quelqu'un si l'on ne connaît pas la maison qu'il habite. » (Azalée Chêne, Saniya Carson & Alphonse Feldmann)   « On ne peut se fier à un quelqu'un si l'on ne connaît pas la maison qu'il habite. » (Azalée Chêne, Saniya Carson & Alphonse Feldmann) EmptyVen 3 Oct - 21:41

Saniya sourit suite à l'image employée. C'est vrai qu'un ours en peluche en jogging et basket était bien plus fort probable qu'un Alphonse dans le même accoutrement. Elle n'avait pas besoin de détailler le corps du jeune homme plus longtemps pour se douter que ses capacités sportives ne s'étendaient pas au-dessus de zéro. Même un vieux grand-père de quatre-vingt-dix-neuf ans aurait moins de tablettes de chocolats fondus que lui. Effectivement, c'était dramatique. Toutefois, elle se garda bien de lui dire, mais n'en pensa pas moins. Si elle n'était pas intervenue, ce n'est pas un corps sans vie qu'elle aurait retrouvé, mais deux. Elle se demandait même si Azalée n'aurait pas eu plus de chance de s'en sortir que lui. Pitoyable pour un gars. S'il pensait qu'il pouvait jouer au preux chevalier sans avoir un minimum d'endurance, il se mettait le doigt dans l’œil.
Quand il accepta enfin sa proposition, son sourire se fit aussi grand que le vilain chat dans Alice au Pays des Merveilleux. Autant vous dire que s'en était presque effrayant. Loin d'être démotivée par le niveau de sportivité de celui-ci, elle croisa les bras sur sa poitrine et se mit à le fixer très sérieusement.

- Et tu te rendras bien vite compte que je suis la meilleure coach sportive qui puisse exister sur cette terre. Et voit le bon côté des choses, quand viendra le jour d'amener ta magnifique princesse au septième ciel et de lui apporter du plaisir pendant une nuit entière, tu me remercieras de t'avoir endurcis physiquement.

Elle lui fit un clin d’œil ironique et s'enfonça dans son canapé en prenant un cousin sur ses genoux. Elle le laissa reprendre ses esprits, tout en se félicitant de l'avoir perturbé avec si peu et continua de le regarder le plus discrètement possible, un sourire au coin des lèvres. Elle avait énormément de mal à l'imaginer passer à l'acte un jour.
Une fois qu'il eut enfin laissé son esprit malsain de côté, il se reprit un peu trop vite à son goût et lui posa enfin les questions qu'il avait à poser. Elle savait d'avance les questions qui allaient lui tomber dessus et elle se mit à regretter de lui avoir proposé un tel accord. Néanmoins, si elle voulait qu'il lui fasse un minimum confiance, elle lui devait un semblant de vérité.

- Si tu avais suivi un tout petit peu ce qui s'est passé tout à l'heure, tu aurais déjà la réponse à ta première question, répondit-elle sèchement. J'ai déjà subi le même sort que ta copine et pas qu'une seule fois. Et contrairement à elle, il n'y avait personne ces jours-là pour me protéger. Alors je les connais pour les mêmes raisons que vous, maintenant. Parce que ils me sont tombés dessus un jour. Et si tu veux mon avis, elle a eut de la chance que nous soyons là. Ils peuvent aller plus loin que des simples coups. Je sais de quoi je parle.

Elle détestait parler de ça et encore plus de devoir se remémorer chaque petite partie de sa vie où elle avait dû subir les coups, les insultes et souvent les attouchements de ces deux-là.

- Et pour ta deuxième question, c'est simple, je ne suis pas inconnue des policiers. Tu crois que je survis comment ? Je ne vis pas comme toi dans une prison dorée avec un lit et un repas chaud qui m'attendent chaque soir. Alors je vole. Et ne me regarde pas comme une criminelle. Je ne fais pas que ça de ma vie. C'est seulement un paquet de clopes et un paquet de riz de temps en temps. Seulement, les commerçants n'apprécient pas trop, on se demande bien pourquoi... Et je n'ai aucune envie de perdre ma liberté pour me retrouver avec les services sociaux dans les bras.

Elle marqua une courte pause et essuya d'un revers de manche une larme qui commençait à naître sur sa joue.

- D'autres questions, Sherlock ?
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