Un nouveau départ? Surement pas! (libre)

Une voiture s'arrête devant l'orphelinat, a l'arrière on peut apercevoir personnes, les deux plus jeunes se ressemblent comme deux gouttes d'eau. L'autre une adulte, les regardent d'un air méfiant comme si les deux petites allaient lui sauter dessus d'un moment à l'autre, elle est stressé car les jumelles ne savent pas où elle les emmènent, elles pensent atterrir dans une nouvelle famille d’accueil, ce serait la cinquième du mois. Les fillettes ne lui prêtent pour l'instant pas attention, trop occupé à agiter leur main pour préparer la prochaine façon de repousser cette famille d’accueil, elles n'arrivent pas a se décider, elles ont bien trop d'idée. L'éducatrice jette un regard nerveux au chauffeur qui commence à s'impatienter, elle soupire avant d'appeler :
- « Cassiopée il faut descendre ! »

La fillette tourne doucement la tête vers la jeune femme, un regard noir vient faire frissonner cette dernière. Cassis finit par signer l'ordre à sa sœur qui vas à son tour gratifier l’éducatrice d'un sourire menaçant. Les jumelles prennent ensuite un grand sourire angélique avant de sortir de la voiture. Elles se mettent ensuite à courir vers la porte laissant soin à la jeune femme de sortir leur valise. Elles contemple entonné le bâtiment, c'est bien trop grand pour être la maison d'une famille d’accueil. Cassis parcourt le perron de l'établissement avant de poser ses petits yeux sur le mot Orphelinat.Elle presse la main de sa sœur et lui désigne l'inscription, aussitôt Calliopée traduit les pensés de sa sœur en criant à l'attention de l'éducatrice :
- « Dans vos rêves ! »

La jeune femme revient vers elle en soupirant de plus belle, elle se doutait que ça ne passerait pas comme ça. Elle ouvre la porte et invite les jumelles à entrer, les deux blondinettes ne se regardent même pas, elles refusent de bouger, l'éducatrice les mains prises par les valises ne peut les forcer. Elle finit par rentrer pour déposer les valises, en un clin d’œil les fillettes se mettent en mouvements mais pas dans le bon sens, elle se dirigent vers la route, elles se moquent du danger, elles veulent juste faire peur à leur chère éducatrice. Cette dernière ressort d'ailleurs et se met à hurler en les voyants au bord de la route, Calliopée ne réagit même pas et Cassiopée fait comme si elle n'avait rien entendue, obligeant la jeune femme à leur courir après.

Une dizaine de minute plus tard et quelque cris voilà l'éducatrice tirant les jumelles à l’intérieur du bâtiment. Les jumelles contemplent le hall, Cassis se dit immédiatement qu'il est hors de question de rester là, elle jette un regard entendu à sa sœur et elles se mettent toutes les deux à pleurer et Calli hurle. L'éducatrice les regardent désespéré puis jette un regard à sa montre, elle est en retard grâce à elles et elle doit partir à l'instant, elle ne sait que faire. Les jumelles hurlent toujours perçant les tympans de la jeune femme, elle les secoue pour essayer de les faire taire. Cassiopée lui fait un grand sourire sadique rave de l'énerver.

L'éducatrice abandonne elle pousse un long soupir avant de déclarer :
- « Je doit y allez vous allez attendre sagement ici ! Je reviendrais dans deux jours ! »
Cassis sourit, elles rester sage mais dans tes rêves ma belle ! L'éducatrice n'attend pas de réponse pas même un au revoir, tout ce qui la rassure c'est que la porte s'ouvre avec un code, au moins elles ne pourrons pas sortir de nouveau. Elles la regardent sortir et arrêtent immédiatement de pleurer, si il n'y a pas de public ça ne vaut pas la peine. Cassis soupire, elle ne sait que faire maintenant, elle s'ennuie. Elle finit par aviser son sac de cour, sa trousse, elle l’attrape et désigne les feutres à sa sœur avec un grand sourire.

Calliopée lui sourit et débouche un feutre rose, elle commence alors à s'attaquer mais ce n'est pas très drôle. Sio avise alors le beau mur blanc qui lui fait face, un sourire se dessine sur son visage, c'est tentant, trop et il ne faut pas lui laisser de tel bêtises. Elle se jette alors sur le mur, bientôt imité par sa sœur, elle s'applique à gribouiller chaque centimètre blanc. Des pas se font maintenant entendre, elles ne font même pas attention, il leur en faut plus pour prendre peur, au pire on les puniras, ça ne serviras pas à grand chose. Sio regarde Lio en souriant avant de signer tant qu'a jouer avec le feu autant aller jusqu'au bout. Les pas se rapprochent, Cassis ne le dit même pas à sa sœur, elle fait comme si de rien n'était et même quand elle sent une présence derrière elle elle ne se retournent pas.

Maddie avait regagné sa chambre après avoir longuement parlé avec Alphonse pour commencer à s'installer dans sa nouvelle chambre qui n'était pas bien différent des dortoirs qu'elle avait connu. Une fois ses affaires rangées dans l'armoire et ne sachant que faire, puisqu'elle commençait son job seulement le lendemain, elle se dit que rien ne l'empêchait de se familiariser avec une partie des pensionnaires.

Elle arriva devant la grande porte de hall après deux ou trois minutes de marche et se stoppa net en apercevant deux gamines, âgées d'environs sept ou huit ans, dessiner sur un des murs. Elle laissa tomber sa tête en arrière et soupira. Son job allait s'en doute commencer plus tôt que prévu. Elle ouvrit la porte et se dirigea d'un pas ferme vers celles-ci et une fois à l'heure hauteur, se racla la gorge pour attirer leur attention.

- Je dois avouer que vos dessins sont plutôt réussit, mais il me semble que vous vous êtes tromper d'endroit. La salle d'art n'est pas ici.

Elle attrapa les feutres des mains des petites ainsi que tout le paquet, sait-on jamais, et les plaça hors de leur porté. Bon sang, ça allait lui prendre des heures à nettoyer tout ces gribouillages et encore, ce n'est pas dit que ça parte avec de l'eau et du savon...

- Une feuille est bien plus adaptée, vous savez ?

Un bruit de raclement de gorge se fait entendre, Sio regarde Lio cette dernière n'a toujours rien sentit, ou elle fait semblant, c'est plutôt ça d'ailleurs car si l’ouïe de Calliopée n'existe pas elle ressent plus que les autres les petits mouvement d'air ou les variations de lumières qui trahissent une présence. Cassis hésite un instant puis finit par se tourner pour découvrir une jeune femme qui a plutôt l'air énervé, ça lui est égal, c'est son but de la faire tourner en bourrique, elle et tous ses collègues, elle n'avait aucune envie d'être là et faute de pouvoir hurler elle ferait tout pour que les gens le comprenne.

Elle dévisage la jeune femme qui lui fait remarquer que ce n'est pas le lieu le plus adapté, elle lui fait un grand sourire avant d'attraper sa sœur. Celle ci semble prendre brusquement conscience de la présence de l'adulte, elle sursaute même. Les mains de Cassis se mettent à s'agiter, traduisant ses pensé et surtout ses envies, elle déteste ne pas pouvoir parler elle même mais elle sait que Callie dira exactement ce qu'elle veut. Elle le fait d'ailleurs :
- « On s'ennuyait, notre éducatrice nous à abandonné ici, personne ne nous a dit que c'était interdit ! »
Sio sourit à sa sœur, c'était exactement ça qu'elle imaginait avec le même petit ton sournois.

Elle regarde les crayons dans les mains de la jeune femme pousse un soupir, il semble bien que leur activité coloriage soit terminé, pas grave Sio a des tas d'idées en stock et la prochaine est un grand cache-cache. Elle regarde Lio, signe le fameux mot, l'invitant à jouer et en un éclair les deux fillettes disparaissent de près du mur, abandonnant la jeune femme et leurs valises. Elles cour dans les couloirs à toute vitesse, leur mains l'une dans l'autre, Cassis trébuche cependant, elle lâche alors sa sœur. Sio se redresse, ce n'est rien, mais Lio est déjà loin et Cassis ne peut pas la rappeler.

-  On s'ennuyait, notre éducatrice nous à abandonné ici, personne ne nous a dit que c'était interdit !

Comme elle s'y attendait à cette réflexion ! Elle la sentait venir à des kilomètres à la ronde. C'était tellement évident que ça en crèverait les yeux d'une vache aveugle broutant tranquillement de l'herbe dans un champ à dix heures de routes d'ici. Par la barbe de Gorlog, ces gamines étaient aussi sournoise qu'un serpent et un gros serpent. Du genre python ou cobra royale, si vous voulez une image. Elle soupira et passa une main dans ses cheveux. Elle savait qu'elle aurait du fil à retordre avec une certaine pensionnaire dont elle taira le nom : Nawel. Mais si elle s'attendait à en avoir deux autres du même style, elle n'aurait sans doute pas accepter ce job qui était loin d'être de tout repos. La jeune femme, perdue dans ses pensée ne les vit même pas partir et c'est seulement lorsqu'elle allait leur proposer de nettoyer avec elle, qu'elle remarqua qu'elle avait fichue le camp. Trop top !

- C'est partie mon Kiki, dit-elle pour elle-même, amusons-nous à courir après deux têtes blondes dans tout l'établissement...

Bien sûre, elle n'aurait aucun mal à les rattraper. Elles étaient certes, jeune, mais Maddie avait des années d'expérience derrière elle. Qui a dit vivre dans une ferme était reposant ? Quand il faut sauver sa peau afin de ne pas se faire transpercer par des cornes de taureaux, on apprend rapidement à courir et de préférence, très vite. De plus, elle avait l'avantage d'être plus grande et par conséquence d'avoir des plus grandes jambes, ce qui pouvait facilement allonger ses foulées.
Elle se mit donc à les poursuivre et par chance, une des jumelles étaient déjà à terre. Sa bonne étoile ne devait pas être très loin. Elle la remerciera plus tard, pour le moment, elle avait mieux à faire. Elle la voit se relever et elle choisit se moment pour poser une main sur son épaule le plus fermement possible, mais en prenant soin de ne pas lui faire mal et de la tourner vers elle.

- Bon. On va rattraper ta sœur ? demanda-elle en souriant. Parce que toi, je ne sais pas, mais moi, j'ai une folle envie de faire la course.

Cassiopée sent une main se poser sur son épaule et se resserrer assez fort, pas de manière à la blesser juste de façon à l’empêcher de fuir. Elle fixe son regard dans celui de la jeune femme d'un air meurtrier, lâche moi songe telle, elle ne peut pas le formuler oralement et ça contribue à l'énerver. La jeune femme l'oblige a rester face à elle. La surveillante lui propose d'aller récupérer sa sœur. Sio soupire, dans tes rêves ma jolie. Cassis adopte un grand sourire innocent. Elle signe doucement sa pensé :
- « Hors de question ! »

La jeune femme ne comprend sûrement pas mais de toute façon la blondinette s'en moque . Elle calcule la distance que sa sœur à put parcourir mais elle ne connaît pas le bâtiment et elle n'a donc aucune idée d'où elle pourrait être. Cassis souffle tant pis elle vas appliquer une autre technique. Elle prend une grande inspiration et mord la main de la jeune femme dans l'espoir de la faire lâcher apparement ça marche, Cassis repart en courant dans le sens oposé de sa sœur, elle rigole interieurement pour nous retrouver tu vas galerer ma belle, sachant que tu pouras hurler Lio ne t'entenderas pas !

Elle s'enfuit en courant avant de se rendre compte que la surveillante ne la suit pas, elle s'arrête et se met à réflechir

HRP: