La petite Solitaire (PV Asa Edweige)

Odette se balancait doucement. Regardant les autres enfants de loin. Elle était bien son coin et ne voulait être en aucun cas avec ces personnes là. Le balancement de sa balancoire grincante rompait le silence etourant la jeune fille. La brise était froide et la petite frissonnait légèrement. Elle aurait du prendre un pull au  lieu d'un simple t-shirt. Elle soupira sans raison particulière.

Pourquoi n'aimait-elle pas les gens? A cause de sa famille peut-être mais surement aussi à cause de ce qu'elle suppose être différente d'eux. Les gens n'aiment deja pas les gens différents au départ. Pas si grave que ca, Odette ne les aimait pas non plus.

Elle remarquait alors que son collier s'était détaché de son cou. Il s'était surement cassé. Elle desendit de la balancoire pour le chercher. Mais où était-il? Peut être était-il tombé plus tot et qu'elle ne l'avait pas remarqué. Elle balayait le sol du regard. Mais où était-il passé? Odette était inquète. Elle tenait à ce collier très discret que personne ne remarquait.

Elle ne voulait pas demander aux autres si ils avaient vu par hasard son collier et ne voulait même pas les approcher. Bien entourée dans sa petite bulle. Quand quelqu'un vint à s'approcher d'elle et lui tendit son collier perdu. Celui-ci était fait d'une chaîne et d'un pendendtif mais le pendentif en question était légèremet fissuré, surement du a la chute.

Odette reprit son collier sans un mot et sans un regard à la personne. Elle se releva et retourna à sa balancoire, cherchant à réparer de son mieux son collier toute seule.

Même si la personne l'approcherait, celle-ci ne le regarderait meme pas et garderait son silence et sa froideur vis à vis de la personne. Elle n'avait pas peur mais son antipathie lui disait d'être ainsi. Elle essayait toujours de remettre la chaine correctement.

Mince...Il était bel et bien cassé. Odette soupirait très fort et ne savait plus quoi faire. Elle rangea le collier tristement dans sa poche et recommencait à se balancer doucement, le regarde rivé vers le sol trainant les pieds durant le balancement. Le grincement de la balancoire était long et lourd...

(HRP :J'ai fait de mon mieux O^O)

(mais c'est très bien dis moi^^)
Asa avançait dans le couloir, bien heureux de retrouver sa jolie petite balançoire lugubre, bien cachée au fond du jardin.
Alors qu'il passait devant le dortoir des filles, ça allait plus vite par là, il remarqua une petite chose brillante au sol. Il s'en approcha et la ramassa. Un pendentif...Il l'avait déjà vu...Ce n'était pas à cette jeune fille, un peu... à l'écart...? Sans doute... Il vaudrait mieux la retrouver.
Mais pas pour le moment.
Là, il allait se détendre sur son petit coin de paradis.
Il avait toujours aimé les balançoire, du plus loin qu'il se souvienne. Peut-être car dès qu'il est dessus, il à l'impression de pouvoir s'envoler loin de cette vie.
Pourtant, alors qu'il s'approchait de son lieu fétiche, il vit la propriétaire du pendentif...Sur sa balançoire!
...
Voulant rester poli, il lui tendit son collier.
Elle l’ignora royalement avant de se mettre à galérer avec sa chaîne, visiblement cassée.
Il la regarda, soupira, récupéra le collier qu'elle avait mis dans sa poche, enleva le pendentif et enleva sa propre chaîne, de l'or.
Sans doute dernier vestige de sa mère. Mais depuis qu'il avait lu (par effraction) son dossier, ceci ne le gênait guère.
Il mit le pendentif sur la chaîne avant de là lui re-tendre. Il lui lança un petit regard, restant tout de même caché par ses cheveux.
"Je vois bien à votre visage que vous auriez pu vous en sortir seule. D'ailleurs, vous devez m'en vouloir, et allez sans doute refuser ma chaîne, me la redonnant. Cependant, je n'en voudrais pas. Aussi, je voudrais juste récupérer ma place."
Asa eut encore un sourire poli, espérant que la jeune fille lui rende sa place...

Ce qui semblait être un garçon de son age osa prendre le collier dans la poche d'Odette et semblait faire une éspèce d'échange : Retirant la chaîne cassé par une chaîne à lui de couleur or. Pourquoi faisait-il celà? Odette ne lui avait rien demandé, mais elle le laissa faire.

Après avoir terminé de mettre le pendentif sur sa nouvelle chaîne, il tendit à nouveau le collier à la jeune fille. Ses cheveux lui cachaient son visage. Odette ne dit rien sur le coup, c'est ses cheveux, que dire de plus? Elle l'observait de haut en bas avec ses petits yeux légèrement méprisants. Elle n'appréciait pas beaucoup sa présence aussi près d'elle. Celui-ci lui dit enfin:


"Je vois bien à votre visage que vous auriez pu vous en sortir seule. D'ailleurs, vous devez m'en vouloir, et allez sans doute refuser ma chaîne, me la redonnant. Cependant, je n'en voudrais pas. Aussi, je voudrais juste récupérer ma place."

C'était la première fois que l'on faisait un cadeau, et bien aussi la première fois que quelqu'un lui parlait. SOn expression de visage restait malgré tout neutre. Elle hésita un instant et prit le collier d'une main tremblante, presque méfiante.

Un misérable grognement sortit de la bouche d'Odette pour lui dire merci. Elle se leva de la balancoire. Après tout il y avait plein d'autres lieux où aller. Et si elle ne partait pas surement que lui non plus et Odette voulait rester seule.

Elle jeta un autre regard au garçon qui prenait place sur sa balancoire et mit le collier autour de son cou, retirant ses cheveux avec ses mains. Brrr...Elle avait toujours aussi froid. Elle se frotta légèrement le bras et regarda le ciel qui commencait à être nuageux....Génial...Décidèment tout était fait pour ennuyait l'existence d'Odette...

Le grincement de la balancoire recommencait doucement...

Asa était fier de son coup. Pourtant, alors qu'il se balançait doucement, il fut prit d'un léger remord, voyant la jeune fille partir, visiblement morte de froid. C'est vrai que cette balançoire est bien à l'abri du vent, à l'abri du monde. Il constata sa veste, se disant que lui même n'en avait pas besoin, sa froideur habituelle lui empêchant ce désagrément. Il soupira, se leva de sa balançoire et se dirigea vers la jeune fille.
"excusez moi de vous importuner encore une fois mademoiselle,mais vous semblez frigorifiée. Vous savez, vous pouvez tout de même rester ici...Il fait moins froid qu'ailleurs...Et...Tenez."
Il passa sa veste sur les épaules de la jeune fille avant de réaliser son erreur.
"Oh, pardon. Je m'appelle Asa Edweige, mais appelez moi Asa. Et vous, comment puis je vous appeler...?"
Il lui refit un sourire, relativement sincère en repoussant ses cheveux en arrière, découvrant ainsi son visage pale, mais avec dévoilant ainsi ses yeux bleus clairs. Il désigna le collier.
"Cette chaîne vous appartient désormais. Sans vouloir vous déranger, j'aimerais faire un peu plus connaissance avec vous, vous êtes la seule personne méritant de l’intérêt sans vouloir vous draguer."
Il l'invita ainsi à s’asseoir, sur une petite chaise cachée derrière un buisson. Celle ci était accompagnée d'une petite table. Asa avait aménagé cet endroit peu de temps après son arrivé. Il avait trouvé le mobilier dans le débarras.
Il souriait à nouveau, se sentant un peu fier de montrer ce petit lieu calme, à l'abri du vent.

Odette entendait des pas derrière elle, se dirigeant vers elle. Encore ce garçon? N'aura-t-elle donc jamais la paix?

Odette se retourna vers lui, le regard comme à son habitude froid, montrant visuellement que la personne était importuné qu'on ne la dérange dans sa solitude.

"excusez moi de vous importuner encore une fois mademoiselle,mais vous semblez frigorifiée. Vous savez, vous pouvez tout de même rester ici...Il fait moins froid qu'ailleurs...Et...Tenez."

Elle ne répondit pas et ses yeux s'agrandirent un peu plus en voyant le garçon qui lui passait sa veste autour des épaules de la jeune fille. Elle le fixait toujours sans répondre. Les lèvres bien fermées. Et puis pourquoi s'inquiètait pour elle? Elle a froid puis c'est tout.

"Oh, pardon. Je m'appelle Asa Edweige, mais appelez moi Asa. Et vous, comment puis je vous appeler...?"

Le garçon donc nommé Asa lui souriait, repoussant ses cheveux en arrière. Quel visage pale, il doit être malade. Pourquoi alors donner sa veste si lui même ne se sent pas bien? A moins que cette couleur de peau ne lui soit normal en finn de compte...

Ces yeux bleus clairs croisèrent alors les petits yeux sombres d'Odette:

"Cette chaîne vous appartient désormais. Sans vouloir vous déranger, j'aimerais faire un peu plus connaissance avec vous, vous êtes la seule personne méritant de l’intérêt sans vouloir vous draguer."

Faire connaissance? Et pourquoi faire encore? La solitude évite les disputes et autres soucis que peuvent provoquer la soi disante amitié plus mensongère que sincère. C'est ce qu'on lui a répété toute son enfance.

Odette, une personne méritant de l'interêt? Pour qeulle raison? Elle n'était qu'une humaine comme une autre, vivant sa pathétique vie au gré des problèmes quotidiens de ce que les humains appellent la vie...

Asa l'invita à s'asseoir derrière un buisson. Derrière celui-ci se cachait une petite table et des chaises, tout un petit mobilier bien caché telle une cachette secrète. Sur le coup Odette ne disait toujours rien. Devait-elle vraiment se confier à lui? Elle vient à peine de connaitre son nom et son visage...

Elle s'asseyait malgré tout mais regardait sur le côté, observant ailleurs. Elle avait vraiment l'air snob sur le coup...

Après de longues minutes de silence, Odette finit enfin par parler:

"Je suis Odette Greeny, sache que je suis une personne sans interêt et si j'en avais je ne verrais pas où et ensuite la solitude est surement la meilleure des protections face au malheur."

Elle lui avait dit tout ca avec froideur et rudeté. Toujours regardant ailleurs.

" Quel personne peut avoir de l'intérêt à ses propres yeux sans être égocentrique...?"
Asa avait dit ça d'un tranchant digne d'une lame de rasoir. Il la comprenait forcement, ayant toujours vécu seul.
" Vous savez, dit-il d'une voix plus douce, tout le monde peut vivre dans la solitude. On naît seul et on est seul. Cependant, pourquoi ne pas se lier d'ami...Euh...De connaissance pour empêcher la vie nous détruire dans la solitude...? Après tout, on peut voir la solitude comme une amie,la meilleure protection, elle l'est vraiment en générale. Mais, sans que vous ne vous ne en rendez pas compte, elle vous dévorera, jusqu'à la paranoïa. Je voudrais donc éviter cette fatalité à deux personnes. Donc vous et moi. Très bien, ce n'est pas toujours le cas, mais j'aimerais éviter de tenter l'expérience, bien que je sois d'accord que l'espèce humaine est plus qu'hypocrite et insupportable, détruisant chaques choses étant à sa porté. "

Il lui sourit.
Sentant ses cheveux retomber encore devant ses yeux, il prit l'élastique enroulé autour de son poignet, il laissant sur ce dernier une trace rouge, légèrement violacée. Il soupira, se disant que sa peau est vraiment trop sensible. Il s'attacha les cheveux en une haute queue de cheval.
Sa manche de pull retomba jusqu'à son coude, dévoilant sa peau plus couverte de bleus que de sa couleur blanche-beige habituelle.
Ces coups dataient, mais ne guérissaient pas. A croire que le mental permet de guérir ou non. En tout cas, une fois sa coupe de cheveux réglée, il remit sa manche.
"Bien Odette. Si vous voulez des gâteaux aux chocolat, j'en ais."
Asa se dit, qu'après tout, ce genre de douceur peut faire oublier bien des mœurs.

Odette l'écoutait sans tourner son regard vers lui. Analysant dans sa tête chacune de ses paroles. Il parlait de la solitude. Se lier de connaissance, meme d'amitié afin d'empecher la vie de nous détruire dans la solitude? Odette ne se sentait pas détruite mais protégée dans sa petite bulle, toute seule. Ses secrets rien qu'à elle.

Sans s'en rendre compte, Odette serait rogé par la solitude, un jour elle la dévorera et la mènera à la paranoïa? Pourtant Odette se sentait bien dans sa tête. Personne ne l'ennuit et elle n'ennuit personne...

Au moins, elle et lui était d'accord sur la définition même de l'éspèce humaine...

Il lui sourit. Pas Odette, celle-ci conservait cette étrange visage neutre et glaciale, mais au moins cette fois-ci elle le regardait en face.

Les cheveux du garçon retombèrent encore sur son visage. Décidèment il devrait peut-être les couper s'il ne sait pas se coiffer... Celui-ci prit un élastique à son poignet, laissant en retirant l'élastique une trace rouge, légèrement violacée. Odette frissona en voyant cela.

C'était si étrange pour elle. Asa soupirant en s'observant lui-même. Est-ce que ça lui faisait mal? Il s'attacha les cheveux en queue de cheval.

Puis sa manche de pull retomba jusqu'a son coude. Odette qui est facilement attiré par la moindre chose qui bouge observa alors la peau dévoilée couverte de bleus....Comment s'était-il fait cela? Odette ne sut retirer son regard jusqu'à ce qu'Asa remette sa manche.

"Bien Odette. Si vous voulez des gâteaux aux chocolat, j'en ais." Lui dit-il.

Elle le fixait alors cette fois ci d'une autre manière. Elle semblait faire un mélange de tristesse et de pitié pour lui. Elle lui laissait les gateaux, son appétit venait d'être comme coupé.

"Est-ce...Est-ce que tu as mal?...."

Elle voulait réellement savoir ce qu'il avait, et pour la première fois depuis longtemps Odette s'était enfin adressé à quelqu'un d'une façon autre que la distante discussion.

Elle se pencha légèrement vers lui. Attendant une réponse.

Asa fut très surprit d'entendre ça. On ne lui avait jamais posé la question, et lui même ne se l'était pas demandé.
Ses bleus, ils les les avaient depuis...Son premiers orphelinat en fait. C'était devenu naturel pour lui. Il n'avait connu ses bras que comme ça.
Il se souvint brusquement des coups, de la brutalité de l'espèce humaine, de ses premiers pleures, des premières moqueries qu'il avait dût essuyer, de l’indifférence des adultes, de sa haine envers le monde.
Son regard se perdit un instant.
Il leva sa manche, afin de revoir ses blessures.
Il le tourna un peu, afin d'observer certaines plaies, semi cicatrisées.
Un couteau introduit dans les mains d'un bourreau si il se souvenait bien.
La violence qu'il avait subi quand ce dernier avait essayé, et réussi, à lui scalper le bras. Oui il avait mal. Et pas qu'un peu.
Il eut un bref sourire, un nouveau soupir, une larme au bord de l'oeil, puis, seulement après avoir calmé ses diverses émotions, qu'il put répondre.
"Oui. C'est douloureux. Mais cette douleur est naturelle pour moi. Aussi naturel que peut l'être un léger grattements dut à des habits inconfortables. Vous savez, ce genre de vêtements qu'on nous oblige à mettre. Au début, ils vous dérangent vraiment, puis peu à peu, ils vous semblent normal, et vous ne sentez plus cet infâme grattement. C'est à peu près la même sensation, en pire bien sûr. Je n'ai jamais connu que cela, ça ne me fais plus beaucoup d'effets physique tout du moins. La douleur morale est la pire, elle est terrifiante. Elle vous empêche de fermer l'oeil, vous fait devenir fou et vous rend faible. Mais, une fois que vous l'avez enfin combattu, ou du moins la partie contrôlable, elle vous permet d'ouvrir les yeux sur la vérité de ce que nous sommes, des incapables. Et ça, c'est la partie positive des souffrance que je dois subir au quotidien."

Odette observait le garçon qui semblait surprit d'une telle question. Le silence fut à nouveau présent. Odette aurait-elle mieux fait de se taire? Voila pourquoi la solitude est très bien, tu ne blesses personne.

Il levait sa machin, observant ses blessures, tournant son bras en silence. Odette le laissait faire, que pouvait-elle faire de plus?...

Un bref sourire parut sur le visage d'Asa. A quoi pouvait-il bien penser? Il allait pleurer, une larme se tenait à son oeil. Il respira un moment. Puis enfin répondit:

"Oui. C'est douloureux. Mais cette douleur est naturelle pour moi. Aussi naturel que peut l'être un léger grattements dut à des habits inconfortables. Vous savez, ce genre de vêtements qu'on nous oblige à mettre. Au début, ils vous dérangent vraiment, puis peu à peu, ils vous semblent normal, et vous ne sentez plus cet infâme grattement. C'est à peu près la même sensation, en pire bien sûr. Je n'ai jamais connu que cela, ça ne me fais plus beaucoup d'effets physique tout du moins. La douleur morale est la pire, elle est terrifiante. Elle vous empêche de fermer l'oeil, vous fait devenir fou et vous rend faible. Mais, une fois que vous l'avez enfin combattu, ou du moins la partie contrôlable, elle vous permet d'ouvrir les yeux sur la vérité de ce que nous sommes, des incapables. Et ça, c'est la partie positive des souffrance que je dois subir au quotidien."

La comparaison semblait bonne. Odette l'imaginait bien. La douleure morale? Ah oui...C'est bien la pire. Rien que d'en parler, Odette avait envie de se lever et de s'en aller dans son coin à elle, sans personne autour pour la déranger. Mais elle resta.

Après son discours, Odette continuait de le fixer. Elle prit ses cheveux et les souleva légèrement derrière elle. Soupirant très fort:

"Alors retire ces fichus habits et met autre chose. Moi je n'ai pas ce type d'habits, ils sont en laine tricoté.Tu sais, ce type d'habits avec des trous, tu les portes mais tu continue à avoir froid. Pourquoi s'habituer à une chose dérangeante quand tu peux t'en débarasser? Après je ne te connais pas, donc je ne pourrais pas affirmer mes paroles. Et puis la douleure morale, quand vous avez eu mes parents, vous savez tout après. La solitude est bien la seule chose qui me permette d'être à l'aise.Sur ce..."

Elle se leva. Pourquoi lui avait-elle dit tout ça? Elle même ne le savait pas. Elle retira de son petit sac en bandouillère discret son écharpe. Odette ne l'aimait pas du tout car c'était une des dernières choses qui lui restait de ses parents. Elle s'approcha d'Asa et recouvrit ses blessures avec l'écharpe et toujours de son petit regard de snob:

"Comme ça on est quittes question affaire..."

Elle prit son collier d'une main pour qu'il comprenne bien de quoi elle parlait. Elle le fixait un instant. Devait-elle partir?...

Asa rit un peu. Enlever ses vêtements...? ça risque d'être difficile, à moins de se pendre. Il regarda l'écharpe. Elle était jolie c'est vrai. Il n'avait pas envie qu'elle parte. Depuis combien de temps n'avait-il pas parlé à quelqu'un de son âge..?
"Pourquoi partez vous...? Vous ne désirez vraiment pas me connaître...? Je comprends. Vaquez à vos occupations, c'est tout naturel. Je ne suis guère intéressants après tout. Ah, une dernière chose. A propos de vos parents. Vous les avez connu, n'est ce pas...? Votre douleurs morale y est lié...? Mais vous, vous avez tout de même eut la chance de les connaître en vrai et non sur papiers."
Asa se mordit la langue. Mais quel abruti! personne ne devait savoir qu'il avait trouvé le moyen de s'introduire dans la salle des dossiers et d'y prendre le sien, découvrant ainsi d'où il venait. C'était strictement interdit. En tout cas, si elle avait compris ses paroles, elle avait largement de quoi le faire chanter et ça, ça ne lui plaisait pas du tout...

Le garçon regardait l'écharpe. Peu importe ce qu'il en ferait Odette n'en voulait vraiment plus. Au moment où elle allait surement repartir pour retrouver sa solitude le garçon l'arrêta:

"Pourquoi partez vous...? Vous ne désirez vraiment pas me connaître...? Je comprends. Vaquez à vos occupations, c'est tout naturel. Je ne suis guère intéressants après tout. Ah, une dernière chose. A propos de vos parents. Vous les avez connu, n'est ce pas...? Votre douleurs morale y est lié...? Mais vous, vous avez tout de même eut la chance de les connaître en vrai et non sur papiers."

Elle ne le penserais pas cette fois elle le lui dirait. Elle se retourna vers lui, le visage on ne peut moins expressif:

"Ce n'est pas que je ne veux pas te connaitre, mai je vis dans la solitude. Quand tu es seule tu es sur de ne blesser personne et de ne pas être blessé. Je n'ai rien contre vous, j'en ai surtout après l'humain en lui-même. Vos plaies ont été surement faites par les humains non? Donc voila pourquoi je suis très bien dans ma bulle. Toute seule. Et même si je les ais connus mes parents, je pense que j'aurais préféré ne jamais les avoir connu. Et pour terminer...Sur papiers?... Je vois que votre façon de découvrir vos parents n'était pas très légal..."

Elle se coupa de parler. Le regardant dans les yeux en se balancant légèrement de devant et derrière. Elle finit par lâcher un étrange sourire. Car Odette n'avait pas l'habitude de sourire et les siens ressemblaient plus à des sourires moqueurs ou psychopathes quand elle les faisaient.

"Je ne dirais rien. Tu as retrouvé mon collier et tu m'a offert une chaine. Donc deux dettes. Je n'en ai remplie qu'une. Donc pour la deuxième je te promet de ne rien dire. Et puis de toute façon ma solitude et ma sociopathie m'aurait interdit d'aller voir quelqu'un pour le dire."

Elle continuait son sourire un peu ratée. Ca lui faisait bizarre de reparler à quelqu'un de la sorte alors que normalement elle enverrait la personne bouler oul'ignorerait comme toujours.

Asa la regardait sourire. Un rictus étrange certes. mais elle souriait. Elle lui souriait.
"Mes plaies ont été causées par des humains, certes. Mais moi je ne vous ferais jamais aucun mal. Je ne vous blesserais pas, quel serait mon intérêt la dedans...? Nous avons tout deux connu l'horreur de l'espèce humaine. Nous savons tout deux les choses à éviter pour se faire du mal. Nous avons dans nos différence de vie une certaine ressemblance, je me trompe...? Vous pouvez bien dire par rapport à mes dossiers lu illégalement, la vérité ressort toujours. J'avais ce besoin mais aujourd'hui, je regrette sincèrement de savoir que je viens d'une pouf écervelée à la recherche d'un pénis pour se faire dévirginiser. Comme quoi nous ressemblons peu à nos parents."
Il soupira, venant de se rendre compte de sa vulgarité.
"excusez mon langage. ça me rend malade de savoir que des gens ne sont pas prêt à assumer leurs actes. Je hais ce monde autant que vous, croyez moi. mais tout le monde n'est pas ainsi. Les gens qui ont souffèrent savent de quoi ils parlent et ce qu'il faut faire pour amélioré cet Terre rongé par l'humain pourrit jusqu'à la moelle."
Il avait enlevé sa queue de cheval, et de nouveau son visage était caché par ses cheveux noirs corbeaux.

"Mes plaies ont été causées par des humains, certes. Mais moi je ne vous ferais jamais aucun mal. Je ne vous blesserais pas, quel serait mon intérêt la dedans...? Nous avons tout deux connu l'horreur de l'espèce humaine. Nous savons tout deux les choses à éviter pour se faire du mal. Nous avons dans nos différence de vie une certaine ressemblance, je me trompe...? Vous pouvez bien dire par rapport à mes dossiers lu illégalement, la vérité ressort toujours. J'avais ce besoin mais aujourd'hui, je regrette sincèrement de savoir que je viens d'une pouf écervelée à la recherche d'un pénis pour se faire dévirginiser. Comme quoi nous ressemblons peu à nos parents."

Odette cligna rapidement des yeux. Elle n'avait jamais entendu de telles mots et si elle ne se trompe pas ses feu parents appelaient cela des vacheries. Des mots à ne pas prononcer car ils n'étaient pas propres et beaux dans la bouche.

Asa soupira :

"excusez mon langage. ça me rend malade de savoir que des gens ne sont pas prêt à assumer leurs actes. Je hais ce monde autant que vous, croyez moi. mais tout le monde n'est pas ainsi. Les gens qui ont souffèrent savent de quoi ils parlent et ce qu'il faut faire pour amélioré cet Terre rongé par l'humain pourrit jusqu'à la moelle."

Il avait enlevé sa queue de cheval, son visage était donc à nouveau caché par ses cheveux.

Il est vrai que son language avait été fort mauvais mais Odette passa dessus. Elle si elle connaissait les vacheries serait surement la plus impolie des demoiselles. Ceux qui souffrent pourraient changer le monde de l'homme pourrit? Odette ne savait pas trop.

Elle, elle était bien dans sa bulle, pas de problèmes a gérér, pas d'amis fachés, pas d'amis méchants ou blessants, pas d'amis a qui on cache des choses sous peine de le blesser.

Elle s'était décidée à quelquechose qu'elle fit et décidait pour la première fois de sa vie: Faire confiance à quelqu'un. Elle s'approcha d'Asa, mais pas trop non plus:

"J'accepte de te faire confiance. Tu auras l'honneur d'être mon premier et peut être dernier ami. Mais si tu es blessé par mes propos plus tard ne viens pas te plaindre, c'est toi qui a voulut. Et t'en fais pas pour ton language, si moi aussi je connaissais des vacheries, je serais surement pire que toi tiens!"

Elle essayait encore de sourire et lui tendit la main.