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 Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)

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Spencer Filds

Spencer Filds


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MessageSujet: Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)   Enfin seule ... que tu crois (with Nawel) EmptyLun 28 Juil - 10:57

Boxer, voilà ce que désire profondément Spencer, sa première journée à été éprouvante tant par la découverte de ce nouveau lieu que par sa première heure de cour. Elle est comme une pile ayant accumulé un surplus d’énergie, elle ressent le besoin de se défouler, de se vider avant que ça sorte d'un autre façon. Pour se vider de cette énergie elle ne connaît qu'un seul moyen, le sport et plus précisément la boxe, voilà ce qu'elle fait habituellement, taper dans un sac lui permet de vider sa tête en même temps que son énergie, ses séances sont souvent longue et elle en sort exténue mais elle se sent bien.

Voilà pourquoi notre chère professeure traverse l'orphelinat à toute vitesse, elle serrait même en train de courir si elle ne craignait pas d'attirer l'attention sur elle. Elle se dirigeait hâtivement vers le gymnase qui si elle a bien compris lui est libre d'accès et elle espère qu'il seras équipé d'un matériel apte à subir son surplus d’énergie. L'orphelinat à l'air plutôt bien doté, comme le montre l'appartement dont elle à hérite, il est spacieux et lumineux avec tous le confort moderne, cet apart n'est pas sans lui rappeler son appartement d'étudiante. La voilà devant la porte, jetant quelque regards anxieux autour d'elle, elle déverrouille la porte, s'introduit dans le bâtiment et referme avec soin la porte.

Elle se dirige vers les vestiaires et sort de son sac une tenue qu'elle a longuement hésité à emmener en France, elle à eut raison de le faire, elle se sent mal quand elle se bat dans d'autre vêtements. D'un geste sûr elle enfile son short et son débardeur puis elle regroupe ses cheveux en une grande queue haute. Elle se contemple un instant dans le miroir. Sa tenue moule parfaitement son corps élancé et cela lui donne immédiatement de l’assurance, elle était de nouveau elle, Spencer la boxeuse, la hargneuse comme on la surnommait. Elle n'a même pas esquissé une grimace quand ses bras ont commencer à tirer désagréablement, elle ne songe plus à l'accident.

Cependant elle ne peut s’empêcher de remarquer que le miroir lui renvoi aussi l'image de sa peau meurtrie, ses jambes ne sont plus qu'un amas de chair bleuit et son épaule droite est traversé d'un grand trait sanglant, souvenir de l'éclat de verre qui s'est planté dans sa peau au moment de l'accident. Elle soupire, elle n'est vraiment plus la même, elle n'a plus rien à voir avec la Spencer d'Alex, ni vraiment avec celle qui boxe habituellement. Elle à honte de l'état de son corps et elle est heureuse qu'Alex ne la voit pas ainsi, que dirait il, qu'elle est belle sûrement, mais elle sait que c'est faux, elle est un véritable monstre.

Elle se dirige vers la salle qui l’intéresse, celle de boxe et elle commence doucement à s’échauffer. Elle sait que son médecin lui a strictement interdit de pratiquer du sport et encore moins celui ci mais elle n'est pas du genre à obéir. Au fur et à mesure qu'elle répète les mouvements qu'elle a fait tant de fois dans sa jeunesse tout lui revient. Son épaule commence à la tirailler doucement mais elle ne fait pas attention. Elle se contente de répéter chaque coup tapant avec force sur le punching-ball, chaque coup qu'elle porte lui donne un petit peu plus de satisfaction et la décharge un peu plus de cette douleur qui menace de l'envahir.

Soudain une musique envahit la pièce, Pen met un instant à reconnaître la sonnerie de son téléphone, elle donne un dernier coup dans le punching-ball avant d’attraper son portable non sans souffler, elle déteste qu'on interrompe son entraînement. En lisant le nom sur le téléphone Spencer soupire, elle décroche, porte le portable de son oreille et fait d'une voix énervé :
- « What Mum ? »
La personne au bout du fil semble indignée du manque évident de joie de sa fille mais celle-ci lui avait interdit de l’appeler, elle a besoin de prendre du recul et elle le fait que sa mère ne comprenne pas ça l'énerve. Elle se demande ce que cette dernière lui veut, elle vient d'arriver, ça fait deux jour à peine qu'elle est partie, il ne doit pas s'être passé grand chose.

En écoutant la réponse Spencer commence à s’agiter, elle ne veut pas lui parler mais encore moins pour entendre ça.
- « Nan je ne reviendrais pas, surtout pas pour une fête stupide, il est mort, rien ne le feras revenir ! Rien. »
Spence soupire, oh oui jamais plus elle ne révéras Alexeï, cette pensé lui est des plus douloureuse et elle ferait tout pour le rejoindre mais l’idée des parents de ce dernier lui semble vraiment absurde, à quoi bon fêter son anniversaire, il est mort, il ne vieilliras plus jamais, c'est triste mais c'est ainsi, faire une fête d'anniversaire alors qu'il ne seras plus là n'a aucun intérêt. Elle à envie de raccrocher au nez de sa mère mais elle se retient. Elle se mordille la lèvre pour s’empêcher de pleurer.

Elle soupire de plus belle, au bout du fil sa mère insiste, au ton de sa voix on devine qu'il n'y a pas que ça, elle redoute quelque chose d'autre :
- « Comment tu veut que j'y aille ? Je suis en France c'est pas comme si je pouvais venir à pied ! Je ne viendrais pas tu pourras leur dire ! »
Le ton est des plus clair, ce n'est plus la peine d'en parler, Spencer ne reviendras pas sur sa décision, personne ne la verras a cette fête, surtout que chaque invité seras un proche d'Alexeï, chaque visage risquerait de lui rappeler un souvenir, elle sait très bien qu'elle n'y survivrait pas.

Sa mere n'insiste pas dans ce sens, elle a compris qu'elle allait braquer sa fille, elle ne lui dit même pas qu'elle vas y allez tous comme son mari. Nan elle est vraiment inquiète, elle sait à quel point sa fille est vulnérable, blessé, seule dans un pays qui lui est inconnu. Spencer est sa fille unique, la prunelle de ses yeux et elle s'est juré de tout faire pour la protéger. Elle est terrorisé, elle a peur que son bébé découvre la verité, aussi les cauchemars de sa fille la préoccupe, elle lui demande alors si elle dort bien. Une fois encore sa fille s'indigne au téléphone :
- « Bien dormir ? Mais réfléchit, tu sait très bien que je dort mal, je fait toujours ces foutus cauchemars sauf que maintenant en plus je rêve de lui, de l'accident. »
Spencer commence à en avoir marre de cette conversation, elle s’apprête à raccrocher.

Elle se met à vadrouiller dans la salle, signe évident de l'agacement qui l'emplit. Les paroles de sa mère finissent de l'achever. Elle se met à hurler :
- « Quoi ? Tu est sérieuse ? »
La prof a arrêté de tourner en rond, elle serre le portable plutôt fort. Elle est crispé, elle se met à hurler :
- « Pas le bon moment ? Mais putain j'avais trois ans ! T'a eu 20 ans pour le faire ! Tu pense que c'est le bon moment ? »
Pendant quelque secondes Spencer reste figé, elle digère la nouvelle, persuadé que ce n'est pas possible, comment sa mère peut lui avoir cacher ça. La prof s'anime de nouveau et se met à hurler.
- « C'est bon ne me parle même plus ! Laisse moi ! Je veut même plus te parler ! Tu n'est même pas ma mère ! Je te déteste, tu n'est qu'une menteuse ! Je ne veut plus rien avoir à faire avec toi, ni avec lui d’ailleurs, vous n'êtes plus personne à mes yeux, vous êtes mort pour moi ! »

La prof est soudain emplit de rage,elle pousse un hurlement presque animal et l'iphone traverse la pièce en volant ; il vas s'écraser sur un mur coupant cour à la conversation. Un grand bruit fait trembler Pen, le bruit du téléphone qui s’éclate sur le sol n'ai pas sans lui rappeler celui des deux voitures qui se rentrent dedans. Une violente douleur lui déchirre l'épaule, elle porte sa main à son épaule et pâlit en voyant tous le sang, elle gémit :
- « Et merde ! »
Elle se précipite vers son sac attrape la boite d'antidouleur, en prend un puis se laisse tomber sur le sol, elle ne fait même plus attention au sang qui commence à se répandre sur le sol. Elle ferme les yeux un instant attendant que les médicaments fassent effet.

HRP:
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Nawel Devilson

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MessageSujet: Re: Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)   Enfin seule ... que tu crois (with Nawel) EmptyJeu 31 Juil - 20:09

Nawel était arrivée dans le gymnase encore vide une bonne vingtaine de minutes avant Spencer dans l'espoir de trouver un peu de calme et surtout de la solitude. A cette heure-ci les couloirs de l'établissement allait être bondé pour les changements de cours de certains, la salle commune également par ceux ayant une heure de libre comme c'était son cas et son dortoir devait sans doute être occupé par Juliette puisqu'elle devait malheureusement le partager avec elle et que la fillette commencerait ses cours seulement demain. Par chance, le gymnase était inoccupé et le prochain cour de sport était demain. Elle serait donc tranquille pour l'heure à suivre.

Elle s'installa au fond du gymnase, contre un petit tas de tapis pour la gymnastique, qui étaient empilé les uns sur les autres, la mettant à l'abris des regards pouvant être porté dans la pièce ou tout simplement pour ne pas être vu si un professeur ou un élève venait à rentrer. Il est vrai que de se cacher sans raison est très légèrement stupide, mais là, elle en avait belle et bien une. Non seulement elle ne souhaitait pas tomber nez à nez avec Madame la prof de maths et encore moins avec Madame la Directrice si jamais elle avait eu part du fâcheux accident s'étant dérouler en cour, mais en plus de ça, elle avait sentie le besoin de pleurer et fidèle à son égo surdimensionner il était hors de question que quelqu'un la voit pleurer. Ainsi, caché où elle était, elle pouvait se laisser aller sans perdre sa réputation de sorcière, furie, rebelle, sans cœur etc.  
Elle ramena ses genoux contre sa poitrine et posa sa tête dessus en prenant une grande bouffée d'oxygène. Beaucoup de question s'offrait à elle. Pourquoi cette prof s'obstinait-elle à la vouloir dans son cour ? Habituellement, on s'en fichait qu'elle soit présente ou non et jamais on ne lui avait tenue tête si longtemps, car oui, Nawel avait l'habitude de tenir tête dés qu'elle le pouvait et ce depuis qu'elle fut trimbaler de famille d'accueil en famille d'accueil. Pourquoi ? C'est plutôt simple. Sa première famille d'accueil était seulement temporaire, le temps d'une adoption et il serait injuste d'oublier le fait que cette famille en question se comportait avec elle un peu comme l'oncle et la tante d'Harry Potter se comportait avec lui. Autant vous dire que ces quelques mois furent terrible, presque autant que la mort de ses parents. Quand les assistants sociaux se rendirent enfin compte de ce qui se passait, elle fut envoyer dans une autre famille, retenant seulement un seul conseil : Ne te laisse plus jamais faire. C'est seulement toi qui décide et personne d'autre. et vous vous doutez qu'elle suivit les paroles à la lettre. C'est à partir de ce moment-là qu'elle fit comme bon lui semblait, rien de bien méchant, seulement en grandissant, le tout empirait. Et voilà ce que ça donnait aujourd'hui. Evidemment, elle pouvait changer, arrêter de jouer les petites pestes, mais elle se plaisait dans ce rôle. C'est grâce à lui qu'elle avait le droit à un peu d'attention. Attention qui lui avait énormément manqué dans sa jeunesse.

Quelques minutes passèrent et la jeune fille pleurait à chaude larmes. Son coeur de guimauve qu'elle cachait si bien avait besoin d'exploser. La journée ne touchait même pas à sa fin qu'elle était déjà bien trop éprouvante pour elle, que ce qu'elle laissait voir. De plus, se remémorer de son passé ne l'aidait pas beaucoup et elle n'avait jamais eu l'occasion d'en parler avec qui que ce soit. Personne ne savait son histoire. Même Alphonse. Elle était là car elle n'avait plus ses parents, comme tout le monde, fin de l'histoire. Elle aurait aimé se confier, raconter à son ami des souvenirs, mais le simple fait d'y penser la faisait craquer et craquer devant lui ou devant n'importe qui d'autre, ce n'était pas possible du tout. Elle allait donc continuer à se morfondre lorsque quelqu'un entra dans le gymnase. Fini la tranquillité. Elle se redressa un peu, mais suffisamment pour apercevoir sa prof de math. Gé-ni-al ! Elle resta caché et l'observa se diriger vers les vestiaires puis vers la salle de box. Elle aurait pu rester caché et cesser de s'attirer des ennuis, car oui, elle allait s'en attirer, il n'y avait aucun doutes là-dessus, mais elle ne fit rien de tout ça. Elle se leva et prit le même chemin que la jeune femme, c'est à dire, la salle de box. Par chance la porte était resté ouverte et elle put suivre tout l'entrainement et également la conversation téléphonique qu'elle tint avec sa mère. Elle ne retint pas grand chose, à part le moment ou elle hurla à sa mère que celle-ci ne l'était pas. Comment ça ? Elle avait été adopté ? Elle ? Sa professeur ? Pas possible !

- Et merde !

Cette injure la fit sortir de sa réflexion. Elle se décala de la porte pour se mettre contre le mur et essayer de faire le ménage dans son cerveau. Elle n'aurait jamais dû être là, ça ne la regardait absolument pas, mais bien sûre, fallait que sa curiosité plus grosse qu'un bateau de croisière prenne le dessus. Elle soupira et repasse la tête par la porte au même moment ou elle prenait ses médicaments. Elle ne comprenait toujours pas ce que c'était, mais elle allait le découvrir, mais pas maintenant. Elle en avait assez entendu pour aujourd'hui. Elle se releva, mais douée comme elle est, elle trébucha et s'étala de tout son long devant la porte. Boulette. Elle fit un petit sourire gênée et s'assit.

- Ce n'est pas ce que vous croyez... Finit-elle par dire. Je euh....Je ne vous espionnait pas...!
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Spencer Filds

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MessageSujet: Re: Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)   Enfin seule ... que tu crois (with Nawel) EmptyJeu 31 Juil - 21:04

Un grand bruit fait réagir Spencer, elle tourne la tête et rouvre les yeux pour apercevoir une forme étalé sur le sol, la prof met un instant à reconnaître Nawel, elle ne peut s’empêcher de soupirer, et merde, songe t’elle de plus belle. La jeune fille essaye de faire bonne figure et s’assoit en tailleur tout comme Pen. L’adolescente lui sourit d’un air gêné et balbutie :
- « Ce n'est pas ce que vous croyez.... Je euh....Je ne vous espionnais pas...!
Spencer la fixe, elle n’est qu’a moitié convaincue mais elle n’a pas la force de lutter, engager une bataille maintenant, très peu pour elle.

La jeune prof s’apprête à répondre mais la douleur ne se calme pas et ça devient une priorité. Pen se relève, elle attrape son sac et se met à fouiller, elle trouve ce qu’elle veut, une seringue, elle ne peut s’empêcher de grimacer en voyant la taille de l’aiguille qu’elle vas devoir se planter dans le bras mais il ne reste plus que cette solution, le sang coule bien trop vite, on à l’impression que la plaie est réouverte, elle se maudit d’avoir voulut contrer les ordres du médecin, elle à l’air fine maintenant. Elle ouvre l’emballage, ferme les yeux et plante l’aiguille non sans poussez un nouveau juron.

Aussitôt la douleur s’arrête, l’anesthésiant local est efficace, son médecin n’avait pas mentit sur ce point, il lui avait aussi dit de lui téléphoner dans le cas de figure où elle l’utiliserait mais le téléphone git par terre en mille morceau grâce à sa… celle qui se disait être sa mère, a cette pensé elle se crispe. Elle fouille de nouveau parmi son Bazard attrape des compresse et du désinfectant et nettoie tous le sang qui recouvre son bras, la plaie n’était pas si ouverte que ça pour son plus grand soulagement, elle pensa la blessure puis se laissa retomber sur le sol extenué.

Son regard se posse de nouveau sur la jeune fille, trop stressé par tous ce sang elle l’avait oublié et cela signifie que Nawel a tous vus. Pen jette un œil dans le miroir, elle s’est habitué a ce reflet mais elle fait… peur il n’y a pas d’autre mot, toutes les parties de son corps qui ne sont pas recouverte de tissu laisse apparaitre des hématomes même son visage, qu’elle dissimule habituellement sous des tonnes de fond de teint à viré au violet, le maquillage ayant coulé avec la sueur. Par instinct Pen passe ses bras autour de son corps pour se cacher car elle à honte, si honte.

Elle regarde de nouveau la jeune fille, si celle-ci part en courant ça ne l’étonnerait même pas, Pen le ferait elle-même si elle le pouvait. Elle ne sait que faire, mais elle est consciente que le silence est pire que tous, Nawel doit être intérieurement folle de joie, elle sait tout ou presque, elle peut à présent faire ce qu’elle veut de sa prof. Cependant Pen remarque qu’elle n’est pas la seule à être triste, les yeux de Nawel sont rouges, comme si elle avait pleuré, peut être est ce vrai après tout, peut être s’était elle juste caché là pour pleurer, au mauvais en droit au mauvais moment. Pen soupire avant de déclarer :
-«  je te crois, je ne suis pas parano, m’espionner n’est pas vraiment très intéressant. Je ne dirais rien quand à tes yeux mais j’espère que tu feras de même quand à mon … aspect général. »

Pen souffle de nouveau, espérant que ça marcheras, le fait que Nawel ai pleuré n’est pas un bien lourd secret face à ce que l’orpheline à découvert, d’ailleur Pen ne sait pas vraiment ce que l’adolescente sait, à t’elle entendue toute la conversation téléphonique ? Pen ne veut pas laisser de doute, autant la jouer franche :
- « Tu a entendue ma conversation ? »
Elle plante ses yeux dans ceux de la jeune fille lui intimant d’être sincère .
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Nawel Devilson

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MessageSujet: Re: Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)   Enfin seule ... que tu crois (with Nawel) EmptyJeu 31 Juil - 21:37

Si Nawel s'attendait à voir ce qu'elle venait de voir autant vous dire qu'elle aurait prit immédiatement ses jambes à son cou. La scène qui se déroulait devant elle aurait pu sortir tout droit d'un film d'horreur et elle qui détestait la vue du sang eu grand mal à ne pas rejeter son repas de midi ou à ne pas tourner de l’œil. En tout cas, elle était maintenant sûre d'une chose, Madame Filds était loin d'être une folle sortit d'un asile ou une dépressive. A en croire ses hématomes et ses nombreuses blessures, elle avait dû avoir un accident et pas qu'un petit accident où on s'en sort avec deux bleus, non, il y avait sans doute eu des morts et elle, elle y avait échapper. A cet instant, la jeune fille ne put s'empêcher de se dire qu'elle aurait pu ne pas avoir de remplaçante et que ça l'aurait bien arrangé, mais cette pensée trop obscène ne resta pas bien longtemps. Elle la détestait peut-être, mais en aucun cas elle ne lui souhaitait la mort. Elle soupira et avala sa salive en la voyant finir de se penser.

Les deux femmes restèrent un long moment dans le plus long des silences, ne sachant que dire de plus pour ne pas rendre la situation plus difficile. Toutefois, le silence est bien pire que tout et des fois, le briser est mieux pour tout le monde. C'est ce que fit Spencer.

- Je te crois, je ne suis pas parano, m’espionner n’est pas vraiment très intéressant. Je ne dirais rien quand à tes yeux mais j’espère que tu feras de même quand à mon … aspect général.

- Mes...yeux ? Demanda-t-elle en les essuyant avant de percuter qu'elle faisait allusion au fait qu'elle avait sans doute pleuré. Et je ne vois pas ce que ça vous apporterez à allez le crier sur tout les toits. Vous êtes censé être adultes et ne pas agir avec gaminerie... Mais je ne dirais rien. Je n'ai pas que ça à faire.

Pour une fois, Nawel disait vrai. Elle ne dirait rien à personne tout bêtement car elle n'en voyait pas l'utilité. Ce n'était pas comme ci elle l'avait vu dans une boite de strip-teaseuse.

- Tu a entendue ma conversation ?

La jeune fille regarda sa professeur et soupira. A quoi bon lui mentir ? Qu'est-ce qu'elle pouvait faire de plus à part la plaquer de nouveau contre un mur et lui arracher les boyaux ? Pas grand chose... Elle fit une petite grimace et avoua.

- La fin seulement. Le reste, je n'entendais pas ou je ne comprenais pas...

L'orpheline commençait à trouver cette conversation plutôt stressante et elle se mit à jouer avec ses mains et à se mordre la lèvre. Une horrible question de curiosité voulait sortir de sa bouche, mais elle se retenait. Elle ne savait pas si c'était une bonne idée de lui demander ou non. C'était sa prof, pas son amie. Puis bon, elle est censé se foutre de tout, alors pourquoi la vie de cette femme l'intéresserait ? La réponse est sûrement car en vérité, elle est tout le contraire que ce qu'elle montre. C'est pourquoi elle finit par lui poser sa question.

- Vous... Vous avez été adopté...?
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Spencer Filds

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MessageSujet: Re: Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)   Enfin seule ... que tu crois (with Nawel) EmptyJeu 31 Juil - 22:17

Au moment ou la prof évoque le fait qu’elle ait pleuré Nawel commence à se frotter les yeux puis réagit un peu agressivement fessant remarquer à Spencer qu’elle ne devrait pas se comporter comme une gamine. Pen réprime un pouffement, si Nawel savait, mais elle a raison elle n’est plus du coté élève, elle est prof maintenant malgré tous elle à du mal à s’y faire, elle est encore bouillonnante de l’envie de faire des conneries, de lancer des rumeurs, comme la peste qu’elle fût au lycée et au début de la fac. Elle soupire :
- « Tu n’a pas tord, je devrait arrêtez de me comporter comme une gamine, je devrait arrêtez de réagir de façon … impulsive , je pense que mon portable ne me contredira pas, toi non plus d’ailleurs »

Elle vas poser son regard sur les morceau de téléphone, en silence, elle ne mentionne pas le fait qu’elle ait encastré son élève contre le mur à peine une heure plus tôt, elle se doute que Nawel comprendras l’allusion, oui Pen devrait se calmer si elle veut rester ici. Elle ferme les yeux, attendant avec appréhension de savoir ce que la jeune fille a entendu ou non, elle ne veut pas parler de l’accident, avec personne, avec son élève encore moins c’est bien trop personnel.

La voix de la jeune fille rassure quelque peut Spencer :
- La fin seulement. Le reste, je n'entendais pas ou je ne comprenais pas...
Pen se demande tout de même ce qu’elle entend par la fin, le moment où elle parlait de ses cauchemar, de l’accident ou bien celui où elle à hurler qu’ils étaient tout deux mort à ses yeux. Elle se mordilla la lèvre et son pied se met doucement à tapoter le sol, ça fait un moment qu’elle n’avait pas déclenché ce tic, c’est plutôt mauvais signe.

Nawel lui posse alors une question qui fait tout de suite s’arrêtez Pen.
- Vous... Vous avez été adopté...?
Spencer ne s’attendait pas a ce que la jeune fille cherche à savoir des choses sur elle. Pen ne sait que répondre, elle n’est pas sure, elle n’en savait rien jusqu'à aujourd’hui, moment que sa mère à juger bon pour lui annoncer ça. Pen soupire :
- « Et bien il faut croire, apparemment IlS m’on adopté, elle vient de me balancer ça en pleine figure, je les haïs. Je ne suis pas sure, j’ai peut être mal compris mais je ne pourrais plus vraiment vérifier. »
Nouveau regard vers son téléphone en miette, elle hausse les épaules, elle en rachètera un demain ou la semaine prochaine.

Elle soupire, songe à sa petite enfance, il est vrai qu’il n’y a aucune photo d’elle bébé dans la maison. Elle pense aussi au cauchemar, cette enfant qu’elle voit si souvent se faire frapper, ce serait elle ? Elle se mordille la lèvre et ne peut empêcher une larme de couler :
- « En même temps ça expliquerais certaine chose, je fais des cauchemars depuis toujours, je n’ai jamais sût d’où il venait, ça pourrait être ça. »
Elle soupire, avant de rajouter :
- « Je doit te paraitre pitoyable je me plaint alors que … »
Elle ne sait comment formuler sa phrase, elle finit par la dire tel qu’elle lui vient :
- « Alors que toi et les autres vous êtes là, depuis longtemps pour certain. »
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MessageSujet: Re: Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)   Enfin seule ... que tu crois (with Nawel) EmptyJeu 31 Juil - 23:12

Nawel l'écouta attentivement sans l'interrompre une seule fois ce qui releva d'un miracle. D'habitude elle l'aurait coupé à tout moment pour se foutre d'elle, pour lancer un petit pique ou dire quelque chose de méchant, mais elle ne dit rien. Peut-être parce qu'elle était touchée par son histoire ou peut-être par respect ou alors car elle n'avait pas la force ni l'envie de se reprendre la tête avec elle, encore trop sous l'émotion de son propre problème et celui de sa prof.

- Je doit te paraître pitoyable je me plaint alors que … Alors que toi et les autres vous êtes là, depuis longtemps pour certain.

La jeune fille ne put s'empêcher de penser immédiatement à son ami Alphonse qui est l'un des premiers pensionnaires et qui est arrivé quelques années avant elle. Ce ne fut sans doute pas une grande partie de plaisir pour lui, d'être seulement en compagnie de deux ou trois autres têtes.

- Oui, vous me paraissez pitoyable et vous savez pourquoi ? Demanda-t-elle en la regardant dans les yeux. Parce que vous avez tort. Vous avez tort d'avoir parlé comme ça à votre mère adoptif et de les haïr autant. Être ici, ce n'est pas si horrible que ça. Le plus horrible, pour nous, c'est de savoir que personne ne nous veut pour on ne sait quelle obscure raison !

Nawel se mit à serrer les poings pour essayer de se contrôler, mais ce ne fut pas une grande réussite. Ses yeux recommencèrent à être noyé par les larmes.

- Vous... Vous avez eu des parents adoptifs qui vous ont aimé, qui vous ont élevé comme leur propre enfant et tout ce que vous trouvez à faire, c'est les haïr quand ils vous disent la vérité... Peut-être que c'est dure à encaissé, oui, mais ça ne vous donne pas le droit de réagir comme ça face à eux. Parce que si l'adoption n'est pas le plus bel acte d'amour, je ne vois pas ce que ça peut être d'autre.

La jeune fille essuya ses larmes d'un revers de manche. Qu'elle idiote elle faisait. Se dévoiler autant, comme ça, pour si peu, à sa prof qui l'avait presque tuer (oui, elle abuse un peu) il y a même pas une heure de cela n'était pas dans ses coutumes. Maintenant, griller pour griller, autant continuer à lui montrer sa véritable identité.

- Je préférerais apprendre que j'ai été adopté, même vingt ans plus tard plutôt que d'être dans ma situation actuel : N'avoir intéressé aucuns parents potentiel et continuer de grandir sans avoir de véritable famille...
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Spencer Filds

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MessageSujet: Re: Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)   Enfin seule ... que tu crois (with Nawel) EmptyJeu 31 Juil - 23:33

La réaction de Nawel fût plus violente que ce à quoi Pen s’attendait, elle y percevait une pointe de jalousie, Pen avait eu la chance elle d’être adopté, une chance aux yeux de l’adolescente peut être, mais pas pour Pen, oui elle avait eu tout ce qu’elle voulait de l’amour, des jouets, de l’attention mais ses parents n’étaient pas si géniaux que ça, il avait toujours poussez leur fille, il fallait qu’elle soit parfaite tout le temps, Pen ne comprenait pas maintenant elle savait, il fallait qu’elle soit parfaite pour contrer le fait qu’elle ne soit pas leur vraie fille.

Et puis il n’y avait pas que ça, il l’avait adopté ok, c’était peut être un acte d’amour mais être honnête c’est encore mieux, elle avait tout avoué à Alexeï, elle lui avait confié toute ces peines, tous ces secrets, elle lui fessait confiance, lui aussi, c’était ça pour elle un véritable amour, ne rien cacher à l’autre. Mais surtout il y avait sa sœur, celle qu’il n’avait pas adoptée, qui était resté en Roumanie. En réalité elle n’en voulait pas à ses parents de l’avoir adopté, elle leur en voulait de l’avoir choisit elle, car oui elle s’en voulait d’avoir eu cette chance.

Elle soupire, elle n’avait pas vraiment envie de se battre avec Nawel mais elle ne voulait pas non plus se laisser faire. Elle répondit :
- « Ce que je leur reproche ce n’est pas de m’avoir adopté, ni de ne me l’avoir jamais dit, ce que je leur reproche c’est surtout de m’avoir caché l’existence de ma sœur, qu’il on rejeté car elle était trop grande, ils ont fait comme avec les animaux, on la prend pas car elle est trop vielle et c’est ça qui me dégoutte. »

Elle aussi pleurait maintenant, ah elle avait l’air fines, deux filles en larmes qui se regarde en chien de faillances, si ce n’était pas Nawel face à elle ça fait longtemps qu’elle se serait blottit dans les bras de la personne, mais elle ne le ferait pas. Elle regarda sa main, son regard s’accrocha à la bague qu’elle gardait tout de même, même si ce mariage n’aurait pas lieu. Elle ajouta :
- « Et puis il me l’ont caché pendant 20 ans, je ne voit pas pourquoi elle me la dit, surtout maintenant comme si ma vie n’était déjà pas assez compliqué. »
Compliqué, le mot était faible.
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Nawel Devilson

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MessageSujet: Re: Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)   Enfin seule ... que tu crois (with Nawel) EmptyJeu 31 Juil - 23:56

Nawel soupira. La haine que portait Mademoiselle Filds était bien trop gros pour voir la vérité en face. Elle avait ses raisons d'être en colère, mais pas toutes les raisons étaient bonnes. De plus, elle continuerait de croire qu'elle, elle avait eu de la chance et qu'elle, elle aurait toujours une famille sur qui compter en cas de problèmes.

- Pourquoi croyez-vous qu'un certain nombres des pensionnaires de cet orphelinat sont principalement âgés entre 13 et 18 ans ? C'est parce qu'ils sont soit disant trop vieux pour être adopté. Combien, pensez-vous ont été dans votre cas ? Combien de personnes ici selon-vous garde la tête haute alors qu'ils ont été séparé de leur frères et sœurs ? Croyez-moi, il y en a bien plus que ce que vous pouviez imaginer.

Nawel prit une grande respiration et reprit :

- Je ne peux pas comprendre votre colère, votre peine ou votre rage, mais je suis suffisamment intelligente pour savoir que vous êtes adulte et que si vous le souhaitez, vous pourrez retrouver votre sœur. Avec internet, vous n'aurez pas grand mal à le faire et je suis sur qu'Alphonse, en gros geek qui se respecte pourra vous aider.

Ce jour est à marquer d'une craie blanc sur une cailloux noir. Nawel aidant quelqu'un est une chose extrêmement rare, arrivant tout les trente-six du mois ! Ce n'est même plus de la rareté, c'est même une chose en voix d'extinction.

- Et pour l’aveu tardif de votre mère adoptif, il y a forcément une explication. Peut-être que jusqu'à maintenant, elle n'éprouvait pas le besoin de vous dire la vérité, car vous étiez, vous êtes et vous serez toujours sa petite fille. Pourquoi aujourd'hui ? Je ne sais pas. Si en on croit les films ou les séries américaine et bien cul-cul la praline, généralement, c'est parce que le parent en question est atteint d'une maladie incurable, mais nous ne sommes pas dans une fiction, alors ça peut être tout autre chose... Peut-être parce que vous êtes en âge de tout comprendre et de réfléchir avec maturité et de pardonner ses erreurs et ses cachotteries plus rapidement que si vous aviez quinze ans et que vous seriez dans votre phase de rébellion.
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MessageSujet: Re: Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)   Enfin seule ... que tu crois (with Nawel) EmptyVen 1 Aoû - 7:06

L'adolescente soupira, elle devait la trouver pathétique. Le coup de la sœur ne semblait pas la choquer vraiment, à ses dires c'était chose courante ici mais elle parlait d'enfants de treize à dix-huit ans, mais sa sœur n'avait que sept ans, si il ne l'avait pas adopté c'était pour une raison plus tordue, c'était car elle avait des souvenirs, elle aurait entaché la jolie petite famille avec des questions et des remarques. Spencer avait toujours vu dans les yeux de ses parents un sentiments étrange quand elle venait les chercher après avoir fait un cauchemar, comme si il redoutait quelque chose d'autre, maintenant elle savait ce que c'était, il redoutait qu'elle comprenne que ce n'était pas qu'un cauchemar, qu'elle se mette poser des questions gênantes.

Spencer soupira, oui, elle comprenait beaucoup de chose maintenant, et elle se demandait comment elle avait pût passer devant ça, il y avait pourtant des signes évident comme le fait que ses parents et elle ne se ressemblait pas vraiment, mais elle n'avait jamais voulut l’admettre, peut être qu'au fond elle, elle le savait. Nawel avait changé d'attitude elle se montrait compatissante presque sympathique. La jeune fille lui dit qu'elle pourrait toujours retrouver sa sœur,internet était là pour ça après tout. Mais Pen n'était pas sure de le vouloir, sa vie était déjà bien assez compliqué sans y ajouter une sœur qui lui en voudrait très certainement de l'avoir ignorer, surtout si elle apprenait qu'elle savait. Elle soupira,oui sa vie n'allait sûrement pas s'arranger et ce malgré tous ses efforts pour retrouver une vie normale.

Nawel compara ensuite son histoire avec les séries débiles qui passaient en boucle dans son pays natal, enfin dans ce pays qu'elle croyait être son pays natal, puisque maintenant elle ne savait plus ce qui était vrai, elle doutait de tout à présent, même son prénom n'était sûrement pas celui qu'elle avait eu à sa naissance, combien de chose était fausse dans ce qu'il lui avait raconté ? Mais d’ailleurs  toutes cette histoire était elle réelle. Elle souffla de plus belle, sa vie n'avait rien à voir avec ses fichues série même si elle avait un prénom tout droit tiré de l'une d'elle, un manque flagrant d'imagination de la part de ses parents ou une envie de suivre la mode ? En tout cas en ce moment son surnom semblait tomber à point, Pen comme toute la peine qui l'emplissait. Oui pour des personnes extérieures sa vie pourrait avoir l'air parfaite mais c'était bien loin d'être le cas et l'état de son corps était un début de preuve.

Quand Nawel parla des raison qui avait poussé sa mère adoptive à lui dévoiler maintenant l'adoption, tout devint clair à l'esprit de la jeune prof, sa « mère » avait d’abord essayé de la faire revenir en parlant d'Alex, elle avait cherché a la rendre vulnérable pour qu'elle aille se réfugier dans ses bras et comme ça n'avais pas marcher elle avait changé de stratégie, quasi certaine que ça marcherait. Pen soupira :
- « Oh je sais pourquoi elle à fait ça maintenant, car je suis partie après l'accident, elle pensait que Je me réfugierais dans ses bras en larmes mais nan, j'ai fait face, elle a juste essayé de m’emmener dans ses bras d'une autre façon. »

Plus elle formulait ça dans sa tête plus ça lui semblait être une évidence, sa mère cherchait juste un moyen de l'affaiblir, de la garder près d'elle car son père avait menacé de divorcer. Elle soupira et continua à vider son sac :
- « Oui elle à crût qu'à la mort d'Alexeï je serais à jamais briser, vulnérable, sa petite fille, ça n'a pas marché, alors elle m'a avoué ça pour ne pas être seule car ils vont divorcer, elle pense qu’on sera pareil deux pauvre femme brisé par la vie ! »
Pen soupire, elle à vraiment dit ça ? Vient elle de balancer à cette gamine qu'Alex était mort ? Oui de toute évidence et il ne faudrait sûrement pas longtemps à cette ado pour comprendre d'Alexeï n'était pas un chien. Spencer se relève, elle pose ses mains sur son visage, soupire de plus belle avant de fondre en larme comme une enfant, Alex, songeai t’elle, a ce moment elle n’avait qu’une envie, le rejoindre.
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MessageSujet: Re: Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)   Enfin seule ... que tu crois (with Nawel) EmptyVen 1 Aoû - 20:06

Là, Nawel ne savait plus quoi répondre. Elle se retrouvait face à une situation qui lui était complétement nouvelle, jamais elle aurai cru tenir un jour une discussion comme celle-ci et jamais elle n'avait songé à ce qu'elle aurait bien pu répondre si jamais ça arrivait un jour. Elle venait sans doute d'en apprendre plus sur sa prof de maths en quelques secondes, qu'elle en avait apprit sur Alphonse au bout de plusieurs années...

- Eumh...

Ce fut la seule phrase, car oui, ceci est une phrase puisqu'elle commence par une majuscule et se termine par un point, non, mais dit donc, qu'elle pu prononcer. Elle était loin d'être psychologue et de fournir des séances de psychanalyse adéquat, et en l’occurrence, Mademoiselle Filds en avait bien besoin. Elle soupira et tenta tant bien que mal de briser le silence de plomb qui commençait à peser et essaya de dire quelques choses d’intelligent. Ou presque.  

- Ok. Donc si on récapépète depuis le début, vous aviez un copain qui se prénommait Alexeï et qui est décédé lors du même accident qui vous a provoqué vos blessures. Vous êtes venue vivre en France pour recommencer une nouvelle vie et vote mère, sur le point de divorcer vous a annoncé que vous étiez une enfant adopté dans le seul but de vous garder prés d'elle ?

La jeune fille passa une main dans ses cheveux.

- Bah vous savez quoi ? Votre vie est vraiment trop compliquée pour moi et je pense que je continue de préférer la mienne à la votre, même si je dois avouer que l'envie de vous secouez pour que vous parliez avec votre mère comme une adulte et non comme une gamine de quinze ans me démange énormément. Et sachez je vous déteste toujours. Peut-être un peu moins parce que finalement, vous n'êtes pas si mauvaise que ça, mais n'espérez tout de même pas me voir à vos cours tous les jours. Je n'obéi plus à personne depuis longtemps et ce n'est pas prés de recommencer.
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MessageSujet: Re: Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)   Enfin seule ... que tu crois (with Nawel) EmptyVen 1 Aoû - 20:50

Spencer n’arrivait pas à arrêtez de pleurer, elle avait conscience que c’était pitoyable, pathétique même de se dévoiler ainsi devant son élève mais parler de ça sans retenue lui fessait du bien. Oui depuis l’accident elle n’avait parlé à personne de tout ça, pas même au psy que ses parents lui avaient envoyé, elle n’avait pas dit un mot, elle l’avait fixé des heures durant puis il était parti car il avait compris que Pen ne dirait rien.

Le petit bruit que la jeune fille fait attire l’attention de Pen, calmant un peu ses pleurs, un tout petit peu. Le silence devenait pesant et Pen se mit à se maudire, pourquoi ne savait-elle pas se la fermer quand il le fallait. La jeune fille semblait plus apte qu’elle, en quelque phrase elle résuma les derniers événements de la vie de la jeune prof, d’une voix neutre, Pen avait l’impression que la jeune fille lui lisait la quatrième de couverture d’un mauvais livre.

Spencer lança un regard désespéré à la jeune fille et s’apprêta à lui répondre mais Nawel continua sur sa lancé, compliqué, oui sa vie était bien tordue en ce moment mais Pen pensait que ça allait se calmer, elle ne se doutait pas qu’elle n’en avait pas encore finit avec les coups tordus de la vie, si elle savait ce qui l’attendait encore, elle ferait surement ce qu’elle avait voulu faire ou moment où elle avait compris qu’elle ne reverrait plus Alex, mourir, tout simplement.

Ainsi la jeune fille la détestait ? Pas étonnant Spencer se détestait elle-même d’avoir agit de la sorte avec l’adolescente, la violence ne résolvait rien elle le savait mais elle avait tout de même cette fâcheuse manie de l’utiliser. Elle soupira, essuya ses yeux avant de répondre d’une voix aussi poser que possible :
- « Je comprends que tu me déteste, et je me doute bien que tu t’en moque mais je regrette mon geste, je pourrais tout mettre sur le dos des antidouleur et de la morphine mais c’est faux, il y avait un peu de moi dans celle qui t’a encastré dans le mur. »

Pen soupira de nouveau, Nawel comptais séchez ses cours et bien tant pis, ce n’était plus vraiment sa principale préoccupation, nan elle était plutôt stressé car elle avait peur que sa mère débarque car oui elle en était capable en voyant qu’elle tombait systématiquement sur le répondeur elle serrait prête a sauter dans le premier avion et la ramener de force aux Etat Unis. Elle soupira :
- « Oh mais tu auras peut être même la chance de voir mes cours disparaitre de ton emploi du temps, je songe sérieusement à démissionner. Et quand à ma… mère (son ton était dédaigneux), je suis sure qu’elle va rappliquer donc pour l’instant je ne compte pas faire d’effort. »
Elle soupire, oui si elle rachète un téléphone en tout cas elle changera de numéro et ne prendras pas la peine de rappeler cette femme
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MessageSujet: Re: Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)   Enfin seule ... que tu crois (with Nawel) EmptyVen 1 Aoû - 21:23

Au moins, la franchise de Mademoiselle Filds méritait une médaille. Et en or la médaille. Elle venait de lui dire très clairement qu'elle avait plutôt intérêt à se méfier d'elle et de son comportement de meurtrière si elle ne voulait pas de nouveau faire connaissance avec un mur. Au moins, ça avait le mérite d'être claire et très franchement, Nawel s'en passerait. Une fois, ok, mais deux, pas ok.
Elle poussa de nouveau un long soupire lorsqu'elle évoqua l'idée de démissionner. Bah voyons. Il manquait plus qu'elle lui dise qu'elle allait démissionner par sa faute et la jeune fille allait se mettre à rire et tellement fort, qu'elle s'en roulerait par terre, au point de s'en casser une côté. Non, mais franchement. Cette femme qui semblait forte au premier coup d’œil ne l'était pas tant que ça, voir pas du tout. Si elle avait eu un peu d'estime de la part de l'orpheline, sachez qu'elle serait automatiquement redescendu au niveau de la mer, voir sous terre.

- Je sais pas si vous vous entendez parler ou si je dois vous enregistrer pour que ce soit le cas, mais vous êtes vraiment pitoyable.

La jeune fille poussa une nouvelle fois un long soupire et se mit à faire les cents pas dans la pièce ou à tourner en rond comme un lion en cage qui commencerait à perdre patience. Sauf, qu'elle ne perdait pas patience, du moins pas encore, et qu'elle essayait seulement de dire les quatre vérités en face à sa prof sans paraître trop impoli. Même si c'était perdu d'avance.

- En fait, vous agissez vraiment comme une gamine. Vous baissez les bras au premier coup dur et vous préférez fuir plutôt que d'affronter la vie et la vérité. C'est quoi qui vous pousse à démissionner ? Moi ? C'est stupide ! Il y a d'autres élèves qui ont besoin de vos cours pour avoir leur bac ou leur brevet l'année prochaine ou dans les années à venir. Et quant bien même je ne serais pas la source du problème, vous ne pouvez pas abandonner pour ça ! Vous devez garder votre tête haute et avancer. On a tous réussit à le faire ici, et nous sommes bien plus jeunes que vous et pour la plupart beaucoup plus vulnérable. Alors vous aussi vous le pouvez. Vous êtes censé donner le bon exemple, pas le mauvais.

Elle marqua un petit temps d'arrêt et fourra ses mains dans les poches de son jean. Bon sang, elle allait perdre toute crédibilité lorsqu'elle s'amuserait à jouer la peste avec elle. Pas cool du tout ça.

- Si vous partez, je n'aurais plus aucuns plaisirs à sécher vos cours ou à venir pour y mettre le bazar. Ça me manquerait un peu trop.
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MessageSujet: Re: Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)   Enfin seule ... que tu crois (with Nawel) EmptyVen 1 Aoû - 22:16

Spence soupire de nouveau, oui elle est en train de se ridiculiser mais étrangement elle s’en moque, Nawel pourrait très bien allez crier sur les toits tous ce qu’elle sait tout ça lui est égal. Nan sa seule préoccupation est tout autre, elle veut savoir que faire, partir ou rester ? La vie ici n’est pas si affreuse, et supporter la jeune fille n’est pas vraiment une chose horrible, car oui malgré tout Pen l’apprécie, ça peut paraître étrange mais Spencer est attiré par l’attitude de la jeune fille, elle a envie de comprendre.

Nawel soupire cassant les réflexions de Pen. Elle lui fait remarquer ce que Pen ne pouvait que constater, elle était pitoyable. Pen cligna des yeux, elle n’allait même pas prendre la peine de répliquer puisque la jeune fille ne fessait que relater la vérité. La jeune fille se mit à faire les cents pas, Pen repensa alors au moment où elle fessait de même quelque heures plus tôt dans sa salle de classe attendant le début de son cour, elle était si pleine d’espoir, comment cet espoir avait pût s’envoler si vite.

Nawel continua sa tirade et Pen ne put empêcher un fou rire, Nawel pensait que c’était à cause d’elle qu’elle voulait partir, c’était tout de même exagéré, Pen ne baissait pas si facilement les bras, enfin pas face à un élève en tout cas. La jeune fille lui hurlait quasiment dessus, pour la faire réagir, pour faire renaitre chez Pen une chose qui était éteinte depuis l’accident, l’envie de vivre, d’avancer. Oui Pen était surprise de la réaction de la jeune fille, à la place de Nawel elle se serait barré en courant au moment ou elle avait commencé a s’enfoncer l’aiguille dans le bras.

Pen allait lui répondre mais Nawel rajouta que si elle partait elle ne pourrait plus foutre le bordel dans son cour. A cette réflexions Pen eut un petit sourire, et bien Nawel avait de ces arguments, ça vendait du rêve. Pen n’aimait pas qu’on lui parle ainsi mais elle en avait besoin et elle était reconnaissante envers Nawel. Cependant elle lui répondit d’une voix calme et posé :
- « Ne te prend pas non plus pour le centre du monde, je ne fuit pas à cause de toi, mais tu a raison effectivement je fuit Je pense que les élèves s’en sortirons mieux sans moi, prof n’est surement pas fait pour moi. »

Pen se relève, se rapproche du punching-ball, elle posse sa main droite dessus avant de continuer :
- « Alors oui je suis pathétique mais je n’ai tout simplement plus la force de m’accrocher, alors oui je montre le mauvais exemple mais d’autre donnerons une meilleure vision des adultes, mais franchement à quoi bon se faire des illusions la vie est pourrie quelque soit notre âge, on peut faire illusion mais on ne fait que se mentir à soit même.»
Sur ce elle frappa violement le punching-ball de la main gauche et se recula pour éviter le retour de balancier.
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MessageSujet: Re: Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)   Enfin seule ... que tu crois (with Nawel) EmptyVen 1 Aoû - 23:15

- Ne te prend pas non plus pour le centre du monde, je ne fuit pas à cause de toi, mais tu a raison effectivement je fuit Je pense que les élèves s’en sortirons mieux sans moi, prof n’est surement pas fait pour moi.

Cette remarque fit presque rire la jeune fille. Se prendre pour le centre du monde ? Elle ? La bonne blague. Elle essayait d'attirer l'attention des autres sur elle, mais certainement pas de se prendre pour le centre du monde. Déjà, parce que ça l'agacerait fortement d'être au centre de toutes les discussions et qu'elle haïssait suffisamment les actrice ayant se rôle dans les séries toutes aussi débiles les unes que les autres qui passaient à la TV. Le plus souvent, la peste était celle que tout le monde aimait et respectait, celle avec qui on souhaitait devenir amie. Elle ? Elle était la peste qu'on évitait le plus possible, qu'on craignait et dont on se moquait dès qu'on le pouvait. Rien à voir avec celle des séries.

- Alors oui je suis pathétique mais je n’ai tout simplement plus la force de m’accrocher, alors oui je montre le mauvais exemple mais d’autre donnerons une meilleure vision des adultes, mais franchement à quoi bon se faire des illusions la vie est pourrie quelque soit notre âge, on peut faire illusion mais on ne fait que se mentir à soit même.

- Vous croyez vraiment qu'en vous barrant les élèves réussiront ? Mais vous êtes bête, ma parole ! En vous barrant, vous allez tous les mettre dans la merde. Et vous savez pourquoi ? Parce que vous êtes la seule prof de maths à avoir répondu présente pour nous faire cour ! Alors si vous partez, ne vous attendez pas à ce que quelqu'un d'autre prenne votre place. Vous êtes la seule personne qui peut nous faire réussir dans cette matière, même si je continue de croire qu'apprendre que A + B = C ne sert à rien.

La jeune fille attrapa le punching ball, le bloquant contre elle afin que Mademoiselle Filds évite de remettre un coup dedans. Elle était nulle dans beaucoup de matière, mais le sport, ça, elle aimait.

- Je me suis sans doute mal exprimer. Vous allez montrer le mauvais exemple en continuant à vous apitoyer sur votre sort, mais si vous faites fasse à ça, vous deviendrez un modèle pour beaucoup de jeunes !

Nawel savait que parler de tout ça avec elle ne servait à rien. Elle était bien trop têtue pour avouer que la jeune fille avait raison et bien trop têtue pour lui dire en face qu'elle ne disait que la vérité.

- Je supposes que vous ne direz pas que j'ai raison, mais je sais que pour une fois, je n'ai pas tort. C'est sûrement trop dur pour vous d'avouer qu'une gamine comme moi puisse dire des choses complétement vraie.

Elle se plaça devant le punching ball et croisa les bras sur sa poitrine.

- La vie est peut-être pourrie, comme vous dîtes, mais si vous la prenez en main, vous pouvez la rendre bien plus belle. Seulement, si vous ne faites rien pour que ce soit le cas, oui, elle restera aussi noir que l'obscurité et vous continuerez de voir le mal de partout. (Elle soupire et se mord la lèvre inférieur) Une personne m'a dit, un jour "Ne te laisse plus jamais faire. C'est seulement toi qui décide et personne d'autre." et je suppose que cette phrase ne marche pas seulement dans mon cas. C'est à vous de prendre votre vie en main et pas le contraire. Vous ne devez pas laisser son côté le plus obscure vous anéantir. Montrez-vous plus forte qu'elle.
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MessageSujet: Re: Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)   Enfin seule ... que tu crois (with Nawel) EmptySam 2 Aoû - 10:36

Spencer écoute la voix de la jeune fille mais son attention est focalisé par le punching-ball, elle ressent de nouveau cette fichue envie de déverser sa colère sur cet objet. Les paroles de la jeune fille la remue, elle en a grand besoin car elle est vraiment au bord du gouffre, ce qui l'étonne c'est que Nawel la retient alors qu'elle n'aurait pas eu grand chose à faire pour la pousser et la regarder tomber avec délectation. Spence soupire et se prend la tête dans les mains, allons ressaisit toi ma belle, songe t'elle.

Les paroles de la jeune fille attire son attention, est ce qu'elle laisserait ses élèves sans prof si elle se barrait ? C'est possible, à vrai dire elle n'avait pas fait attention, se contentant de sauter sur l'occasion de partir qui lui était offerte, jamais elle ne s'était même pas demander comment il était possible qu'un poste soit libre à cette période de l'année. Elle se sentit subitement coupable, elle a peur de faire échouer ses gosses, sa vie est foutue mais elle n'a pas le droit de foutre la leur en l'air, elle est désespéré pas égoïste.

La jeune fille bloque le punching-ball, elle semble déterminé a empêcher Spencer de frapper le sac, mais Pen n'en a plus envie, elle est bien trop perturbé par ses réflexions. Elle ne peut cependant s’empêcher de remarquer les postures parfaite de Nawel, les maths ne sont sûrement pas son domaine mais la boxe si. Pen sourit à cette pensé, elle aurait dut faire prof de sport, pas de math, cela aurait été plus simple et elle aurait pût utiliser son énergie de façon plus utile et moins dangereuse pour ses élèves.

La jeune fille avait cependant tord pour certaine chose, oui Nawel avait raison et Spencer était prête à l'avouer, elle avait peut être sa fierté mais elle n'était pas borné et elle savait reconnaître quand elle avait tord. La jeune fille se décala pour se placer bras croisé devant le punching-ball, bras croisé. Pen se prit pour une véritable gamine, et elle eut envie de mourir de honte. Elle écouta la réplique de Nawel, non sans admiration, ce qu'elle disait était des plus profond.

Elle ne pouvait s’empêcher d'avoir pitié de la jeune fille, comment pouvait elle réagir de la sorte, qu'avait elle vécue pour rejeter tout le monde ainsi., pour voir les choses de façon si négative. Elle soupire avant de lui répondre :
- « Et bien tu a tord, enfin je veut dire que je ne suis pas si borné, ce que tu dit est vrai, oui j'avoue tu a raison ! Notre vie peut devenir moins pourrie si on se bat, mais après tout il faut avoir l'envie de se battre, pour l'instant la seule chose dont j'ai envie c'est de taper dans ce punching-ball, à ta place je me dégagerais. »

Elle regarde Nawel, elle n'hésiteras pas a la pousser si elle ne se dégage pas. Elle soupire :
- « Oui ce n'est pas la meilleure façon de gérer mes problèmes, mais la boxe me vide l'esprit, j'y verrait plus clair après. C'est ma façon de combattre mes démons. Tu pourrais essayer. »
Elle soupire de plus belle, vient elle sérieusement de proposer à cette gosse de boxer ? Ce n'est pas l'idée du siècle, elle sait très bien que ce qu'on apprend sur le ring n'y reste jamais, combien de fois à t'elle utilisé des techniques du ring dans les couloirs du lycée.
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MessageSujet: Re: Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)   Enfin seule ... que tu crois (with Nawel) EmptySam 2 Aoû - 14:37

Nawel leva les yeux au ciel ou plutôt vers le plafond de la salle de boxe. Pour un gymnase, il était plutôt grand. A vrai dire, le nom qui lui conviendrait le mieux serait "Salle de Sport", mais peut-être est-ce moins représentatif d'un endroit censé être scolaire. Effectivement, le gymnase comportait plusieurs salle dont la salle de box qui se transformait également en dojo, la salle de tir à l'arc, d'escrime, de gymnastique, mais également une de basket et de hand. En vrai, il ne manquait plus qu'une piscine et une patinoire ainsi qu'un centre équestre et l'établissement pouvait se proposer pour accueillir les Jeux Olympiques qui se déroulait dans deux et quatre ans.

- Désolé, mais la boxe ce n'est pas trop mon kiff. Je préfère de loin les sports ou je peux tenir une arme comme un arc ou une épée, un sabre et un fleuret. C'est plus amusant.

Nawel avait développer une aptitude particulière pour le tir à l'arc et l'escrime et s'entraînait en cachette du personnel de l'orphelinat et des élèves, sous la surveillance du professeur d'EPS, bien entendu, qui avait promis de ne jamais en parler. Évidemment, les cours de sport ne se passait pas du tout dans le même cas de figure que ses cours particuliers. Elle faisait semblant de détester ça, mais finissait toujours première de la classe par on ne sait quel miracle.

- La boxe vous a surtout aidé a rouvrir une blessure. Moi, à votre place, j'irais plutôt prendre une bonne douche bien froide pour me remettre les idées en place et ensuite, j'irais préparer mon futur cour de mathématique en me demandant si j'aurais affaire ou non à la perturbante et grosse chieuse Nawel Devilson. Puis j'irais aussi faire une sieste, mais pas plus de trente minutes la sieste, pour récupérer un peu, parce que franchement vu vos cernes, vous en avez bien besoin !
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MessageSujet: Re: Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)   Enfin seule ... que tu crois (with Nawel) EmptyDim 3 Aoû - 10:35

Spencer soupira, bien évidement, de toute façon Nawel rejetteras tout ce qu'elle lui dira. Pen avait tenté l'escrime avant de se mettre à la boxe, elle n'avait pas vraiment aimé, non pas car elle n'y arrivait pas mais parce que il n'y avait pas assez de contact à son goût, voilà pourquoi elle avait finit par se tourner vers un sport plus … physique. Elle n'avait cependant pas oublié les bases et il lui arrivait de faire quelque combats à l'occasion.
- « J'ai fait un peu d'escrime mais je préféré les sport où on se tape franchement, c'est moins sophistiqué mais plus... direct ! »

Nawel ne se dégageait pas de devant le punching-ball, Spence haussa les épaules, et bien tant pis, elle se rapprocha des tapis tous rangé contre un mur, elle les regarda un instant, cherchant le bon angle, cherchant où taper pour arriver à son but. Elle prit un peu d'élan puis elle donna un violent coup de pied dedans, les fessant tomber dans un grand fracas, elle se dégagea au dernier moment, manquant de se faire écraser. Elle sourit, elle en avait finit, elle avait vidé son énergie, elle n'avait plus envie de se battre maintenant, aussi elle .

Au paroles de la jeune fille, elle regarda son épaule, ce n'était rien, le sang ne coulait plus et la cicatrice était encore fermé. Elle soupira, c'était la seule cicatrice qui l'inquiétais, elle était mal placé et la douleur se ravivait souvent, l'obligeant à se gaver d'antidouleur qui commençait à lui donner envie de vomir, elle savait qu'il lui faudrait bientôt arrêter, alors là elle ne saurait comment faire. Les bleus partiraient bientôt balayant avec eux une partie des souvenirs de la jeune prof, mais la cicatrice resterait à jamais laissant une arque dans l'esprit de Spence.

Elle soupira, préparer son cour, c'était assez mal la connaître, Pen aimait travailler dans l'urgence et l'improvisation, dans la limite du raisonnable évidement, mais son prochain cour n'avait pas lieu avant le surlendemain, elle avait donc à ses yeux tout son temps. Prendre une douche en revanche était une chose qu'elle ferait, ça fessait partie de son rituel. Elle ne dormirait pas, non pas qu'elle n'en avait pas envie mais car ça lui était impossible, même en pleine journée ces cauchemar venaient la hanté, hors de question pour elle de se mettre à hurler en pleine journée, elle attirait l'attention, c'était hors de question.

Nan Pen savait très bien ce qu'elle allait faire, d'abord racheter un portable, non sans changer de numéro puis elle ferait des recherches sur internet, elle ne demanderait pas d'aide, savoir que Nawel était au courant lui était insoutenable, personne d'autre ne devait savoir, pas les élèves en tout cas. Elle réserverait ensuite un vol pour aller en Roumanie puisque c'était là qu'elle était née d’après celle qui m'avait adopté, oui elle voulait retourner dans son pays et le plus vite possible.
- « Oh je sait très bien ce que je vais faire, je vais repartir là où je suis né. »
Tout en exposant ses plans elle rangeait ses affaires.
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MessageSujet: Re: Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)   Enfin seule ... que tu crois (with Nawel) EmptyDim 3 Aoû - 17:54

Nawel s'étouffa avec sa salive en entendant sa prof dire qu'elle souhaitait repartir là où elle était née. Elle se foutait d'elle ou quoi ? Pour qu'elle raison voudrait-elle y retourner si ce n'est pour retrouver sa sœur ? Et ne lui avait-elle pas dit le contraire quelques minutes plus tôt ? Cette femme était vraiment...bizarre. Elle croisa de nouveau les bras, puis les décroisa, les recroisa et finit par les faire tomber le long de son corps en soufflant énergiquement. Elle pensait que le besoin de ses camarades pour les maths était rentrer dans sa caboche. Il faut croire que non. Ils allaient de nouveau se retrouver sans enseignants. Bien sûre, Nawel se réjouissait à cette idée, oh oui. A elle la liberté. Mais croyez-vous que les autres seront du même avis ? Sûrement pas. Et avoir des cours par Alphonse, très peu pour elle. Il allait passer son temps à l'interroger et ça, c'était pire que d'être contrainte à regarder Titanic. Brr. Elle en avait déjà des frissons.

- Non, mais non ! Vous pouvez pas partir comme ça ! Vous devez donner vos foutus cours de maths. Attendez au moins les vacances !

Les vacances, ce n'était pas pour bientôt, mais même. Ils devaient absolument finir l'année sur des bonnes bases s'ils pouvaient prétendre aller à l'université l'année prochaine pour certain et dans deux ans pour son cas, celui d'Al, d'Azalée et de tant d'autres. Et bien sûre, sans maths, ça allait être très difficile pour eux. Surtout pour ceux ayant des lacunes dans cette matière, comme elle.

- Vous pensez vraiment qu'à vous. Vous n'avez pas le droit de nous laissez tomber. J'ai pas envie de me coller une semaine de plus Alphonse en tant que prof ! Il est trop...trop pire que vous !
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Spencer Filds

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MessageSujet: Re: Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)   Enfin seule ... que tu crois (with Nawel) EmptyDim 3 Aoû - 18:43

Nawel semble brusquement indigné que sa prof songe à partir, ça étonne Spencer, elle se disait que la jeune fille serait ravie de ne pas avoir de cour de math.  L’adolescente semblait hésitante, Spence la regarda bouger les bras comme si elle ne savait pas quoi en faire, ce détail amusa Pen. La jeune fille semblait aussi mal à l’aise que Pen, elles se demandaient surement toutes les deux comment elles en étaient arrivé là, elles qui quelques minutes plutôt était en train de se hurler dessus dans un couloir. La jeune femme finissait de ranger son sac quand elle eut la joie d’entendre les critiques de la jeune fille, le fait qu’elle la traitait d’égoïste l’énerva quelque peu, elle se retint de l’encastrer de nouveau dans un mur.

Elle souffla, elle s’était mal exprimer, elle ne comptait pas sauter dans l’avion, elle ne voulait pas arriver sur place et se retrouver en galère, nan ce qu’elle voulait c’était planifier ce voyage, trouver l’orphelinat où elle avait été adopté, savoir si il existait encore, hors de question d’atterrir dans un endroit désert, seule. Oui Spence n’était pas la reine de l’organisation mais pour cette fois elle voulait que tout ce passe bien car elle allait retourner sur les traces de son enfance, car elle ne savait pas ce qu’elle allait y trouver, et elle savait que si ça se passait mal elle pourrait ne pas le supporter, sa vie n’avait déjà plus beaucoup de sens, à vrai dire elle avait peur que ce qu’elle allait découvrir, elle hésitais encore car elle pouvait encore faire marche arrière, rappeler sa mère, lui dire qu’elles oubliaient tous, oui elle pouvait encore faire comme si elle ne savait rien, à partir du moment où elle réserverait un avion se serrait finit.

Elle planta son regard dans celui de la jeune fille :
- « Nan je ne compte pas sauter dans le premier avion, sur ce coup je ne vait pas être si impulsive. Je vais rester ici, je partirais pendant le première vacances, mais je persiste à croire que si je part on ne vous laisseras pas livrer à vous-même, il doit bien y avoir un prof qui peut venir, je vient bien des état unis alors bon la directrice réussiras bien à trouver quelqu’un dans ce monde près à venir enseigner ici. »
Elle soupire, oui elle ne comprend pas, il a des tas de jeunes diplômés qui galèrent à trouvé un job alors comment un gosse a pût se retrouver à devoir donner des cours à ses camarades, ce concept lui échappait complètement.
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Nawel Devilson

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MessageSujet: Re: Enfin seule ... que tu crois (with Nawel)   Enfin seule ... que tu crois (with Nawel) EmptyLun 4 Aoû - 13:42

La jeune fille soupira. Elle en avait plus qu'assez d'essayer de la convaincre. C'était son problème, pas le sien. Et elle en avait suffisamment dit pour qu'elle se mette à réfléchir pendant trente secondes et pour qu'elle arrête de jouer la pauvre petite fille trahit par ses parents voir même par le monde entier. En tout cas, elle était sûre d'une chose, cette prof se contredisait toute seule et ça, c'était très énervant.
Et si la directrice avait tant de mal à trouver des professeurs, c'était sans doute à cause d'elle. Elle les faisait fuir à une vitesse phénoménal à cause de son maudit caractère que personne, ni même la directrice arrivait à dompter. Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle s'en rendait compte, qu'elle en était peu fière, mais qu'elle continuait quand même. Le seul ayant encore évité à sa personnalité était le prof de sport. Quel chanceux.

- Vous faites bien comme vous voulez, je m'en contrefiche.

Nawel sorti de la salle de boxe et ramassa son sac à dos qui était resté caché derrière le tas de tapis. Elle avait perdu trop de temps pour continuer de parler avec une tête de mule pensant uniquement à elle. Au pire des cas, elle se contenterait des cours de soutien d'Alphonse et elle aurait le plaisir d'envoyer une lettre de remerciement à Madame Filds lorsqu'ils auront tous échouer leur bac (ou le brevet).

- Faites donc un bon vol, madame. Dit-elle la voix remplit de haine. J'espère au moins que nous abandonner ne vous sera pas trop difficile.

Elle ouvrit la porte du gymnase et sans adresser le moindre regard à sa prof de mathématique, elle sortit en la claquant.
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